Le
refoulement est une fonction fondamentale, elle fait partie de l’économie
affective de l’individu, elle joue le rôle de protection contre des traumas. En
effet, lorsque l’individu vit des scènes qui lui sont insoutenables il les
refoule « les oublie » pour continuer à vivre. Le refoulement se
présente comme un mécanisme de défense. Sigmund Freud dans métapsychologie
écrit en ce qui concerne le refoulement : « son essence ne consiste
que dans le fait d’écarter et de maintenir à distance du conscient » dans Essais
de psychanalyse il écrit : « La théorie du refoulement est la
pierre d’angle sur quoi repose tout l’édifice de la psychanalyse. » page
273.
C’est
comme un fait clinique que le refoulement s’est imposé dès les premiers
traitements des hystériques, où Sigmund Freud constate que les patients n’ont
pas à leur disposition des souvenirs qui gardent pourtant toute leur vivacité
lorsqu’ils sont retrouvés : « Il s’agissait de choses que le malade
voulait oublier et qu’intentionnellement il maintenait, repoussait, refoulait
hors de sa pensée consciente. » (S. Freud et J. Breuer Etudes sur
l’Hystérie, Paris PUF page 7)
Freud
s’est attaché à donner une théorie articulée du processus du refoulement en y
distinguant différents temps.
Cs = conscience
Ics = inconscient
Pcs = préconscient
Saturne
est rattaché au refoulement, en effet, le saturnien est un hyper-émotif qui
s’ignore, c’est un grand sensible, mais pour ne pas succomber par cette
sensibilité il la refoule et devient ou paraît non-émotif, sec, froid, distant,
insensible, etc.
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