LES ÉLÉMENTS ET LES PRINCIPES ÉLÉMENTAUX I
Introduction
L’homme a
toujours cherché à se connaître et par suite à se classer. Très rapidement, il
groupa ses semblables en quatre grandes familles. Cette classification
typologique se confond à l’origine avec la tradition du quaternaire qui part du
principe ancien de la formation de toute chose par les quatre éléments. Il est
intéressant de constater que les classifications modernes reviennent toutes au
chiffre quatre et à ses multiples.
Hippocrate
(IV siècle av. J.C) avait établi une typologie des êtres humains en quatre
grands groupes (Bilieux, Sanguin, Nerveux et Lymphatique)
qui seront affinés au début du XXe siècle par des docteurs comme :
Sigaud (morphologie) avec les types : Digestif, Respiratoire, Musculaire
et Cérébral ; Pende (biotypologie) avec les types : le Bréviligne
asthénique, le Bréviligne sthénique, le Longiligne asthénique
et le Longiligne sthénique ; René Allendy (Métabolisme cellulaire) avec l’Atoni-plastique,
le Toni-plastique, le Toni-aplastique et l’Atoni-aplastique
; Carton (milieu naturel) avec l’Alimentaire, l’Atmosphérique, le
Physique et le Mental ; Martiny (embryologie) avec l’Endoblastique,
le Mésoblastique, le Cordoblastique et l’Ectoblastique, et
enfin le Dr Louis Corman (morphopsychologie) avec le Dilaté rond, le Dilaté
hyper-excitable, le Rétracté frontal et le Rétracté de base.
De son côté, le caractérologue René Le Senne a réuni une typologie en huit
grands groupes, et Carl Gustav Jung a défini seize types.
Les quatre
éléments de base sont : le Feu, la Terre, l’Air
et l’Eau.
Or, à ce classement qui fait appel aux quatre éléments primordiaux de ce monde,
vient se superposer et se surajouter un classement parallèle qui le complexifie,
mais qui dans le même temps le rend beaucoup plus subtil. Ce classement fait
appel cette fois aux manifestations des quatre éléments primordiaux,
c’est-à-dire en quelque sorte aux manifestations de la vie terrestre qui
viennent dynamiser ce que le classement quaternaire pourrait avoir d’un peu
figé.
Ainsi, aux
quatre éléments basiques, se trouvent reliées quatre qualités élémentales (on
dit encore : “principes élémentaux”) qui sont nommées : le Chaud, le Sec,
l’Humide
et le Froid.
Selon la
doctrine des quatre éléments, la formation du monde serait l’œuvre d’un
principe premier, selon lequel préexisteraient quatre contraires s’exprimant
précisément par les quatre qualités élémentales (ou principes élémentaux) que
sont le Chaud, le Sec, l’Humide et le
Froid. Qualités qu’il serait tout à fait erroné de confondre avec
le Chaud, le Froid, le Sec ou l’Humide tels que nos connaissances de la
physique moderne nous les font concevoir ; cela n’a aucun rapport. En effet,
selon cette théorie, dans toute génération interviendrait un principe masculin
dynamique, et un principe féminin plastique ; ces deux principes
étant complémentaires par nature et agissant l’un sur l’autre, ils sont
indissolublement liés dans leur rôle générateur, et ils s’équilibrent mutuellement.
C’est ainsi
que le premier principe masculin dynamique a été désigné par le Chaud,
le second, qui est le principe féminin plastique, a été désigné par le
l’Humide. Mais, comme à toute création s’oppose une destruction,
l’existence de deux contraires est de ce fait justifiée : le Froid
s’opposant à l’élément masculin, c’est-à-dire au Chaud, et
le Sec de son côté, combattant l’élément féminin,
c’est-à-dire l’Humide.
De ces
oppositions : Chaud/Froid et Humide/Sec, il en découle que
l’opposition Chaud/Froid, du fait de la prédominance de l’énergie, est
considérée comme active, masculine, positive et dynamique.
Au
contraire, l’opposition Humide/Sec est envisagée comme passive, féminine,
négative et plastique.
Nous allons
donc commencer par analyser en détail les quatre qualités basiques : le Chaud,
le Sec, l’Humide et le Froid, afin de
mieux comprendre quels peuvent être leurs divers apports dans la constitution
d’un tempérament humain.
LES PRINCIPES ÉLÉMENTAUX
LE CHAUD
1°) Principe général
C’est le
principe du dynamisme et de la dépense de force. Foyer d’énergie à l’origine du
mouvement et de la motricité, il est analogue à la force centrifuge, car son
impulsion part du centre et s’exerce vers le dehors, mais également vers le
haut (jaillissement, essor) et en avant (projection).
Mots-clefs : Chaleur -
Mobilité - Expansion.
2°) Effets physiques
Le Chaud libère la matière de la pesanteur et de
l’inertie et lui imprime le mouvement. Il agite, active, anime, accélère,
amplifie et fait évoluer les choses. Il agrège les homogènes et désagrège les
hétérogènes.
Mots-clefs :
Combustion - Pénétration - Dilatation - Diffusion - Raréfaction.
3°) Effets biologiques
Il donne
l’impulsion vitale aux fonctions organiques. Chaleur et vie paraissent
inséparables, mais la chaleur n’est pas la vie-même : c’est la manifestation de
la force vitale, qui ne peut se manifester que dans une échelle restreinte de
température.
4°) Effets psychologiques
Animateur
par excellence, il donne donc l’élan, l’activité, la vivacité. Il va en avant,
au-dehors, il se rebelle et attaque. Il est impulsion, projection, décision
rapidité, action, enthousiasme, optimisme, esprit d’entreprise. Il se manifeste
par expansion de force accompagnée d’ardeur et de spontanéité. C’est un élément
stimulant, le rayonnement vers l’avenir, avec un désir actif de persuasion et
de conquête.
En psychologie
: il donne l’extraversion.
5°) Morphologie
Le sujet se
présente avec un contact chaud, lorsqu’on lui donne par exemple, une poignée de
main, la main est chaude. Il a une forme corporelle accusée, le teint est
coloré. Du fait qu’il brûle beaucoup, il est sujet aux fièvres ; il a des
intermittences de fièvres soudaines, de même qu’il y a dans sa façon d’être des
intermittences dans les mouvements, ce qui donne des saccades, de la
brusquerie, de l’ardeur, de la vivacité, de l’impulsivité, de la rapidité, de
l’entrain et de la spontanéité.
En Résumé :
Toute
chaleur est un foyer d’énergie, le Chaud est donc par excellence le principe
positif du dynamisme qui imprime un mouvement à la matière, et parce que la
chaleur est à l’origine du mouvement, et qu’elle est force motrice, elle
apporte le changement et fait évoluer les choses auxquelles elle donne de
l’intensité, de l’ardeur, de l’amplification, de l’exaltation. On peut dire que
le but de la chaleur c’est le changement. Toutefois, l’élan qu’elle imprime
peut prendre une triple direction :
- Vers le dehors, il s’agit là d’une force centrifuge qui se traduit par une extériorisation, un rayonnement voire un épanouissement.
- Vers la hauteur : c’est un jaillissement, un dégagement, un essor.
- Vers l’avant : impulsion vers l’avenir, phénomène de projection, de propulsion, de conquête.
- Vers le dehors, il s’agit là d’une force centrifuge qui se traduit par une extériorisation, un rayonnement voire un épanouissement.
- Vers la hauteur : c’est un jaillissement, un dégagement, un essor.
- Vers l’avant : impulsion vers l’avenir, phénomène de projection, de propulsion, de conquête.
Biologiquement le Feu est un principe de pénétration, il est
vivifiant, et le Chaud l’est aussi ; on remarque une action dynamique et
vitalisante se produire sur l’organisme.
Dans la
psyché, le rôle du Chaud se manifeste par une poussée vers l’action, vers
l’élan. La personne qui en est marquée a beaucoup de vivacité, elle a un grand
esprit d’entreprise, le sens de la décision. Disons en un mot que l’individu
qui est marqué par le Chaud “brûle” : il est expansif, actif, enthousiaste,
persuasif, optimiste. Le Chaud est un symbole de combustion, donc de motricité,
d’impulsion, et cette action dynamique sur l’organisme se traduit par des
élans, par une combustion très puissante qui donne une force et une grande
impulsion.
LE FROID
1°) Principe général
C’est un
principe régulateur empêchant la trop grande expansion du Chaud. Il est donc
statique, paralysant et condensateur, analogue à la force centripète, car
il agit par inertie et se tourne vers le dedans.
Mots-clefs : Repliement
- Cohésion - Concentration - stagnation - Fixité - Pesanteur.
2°) Effets physiques
Privée de la
chaleur ou de l’énergie que le Froid refoule et concentre à l’intérieur, la
matière, livrée à elle-même, n’est plus que masse inerte, poids mort, obstacle,
résistance.
Le Froid
produit : ralentissement, atonie, fixation, concrétion, coagulation,
condensation, contraction, solidification, cristallisation des liquides.
Il agglomère
les homogènes comme les hétérogènes.
3°) Effets biologiques
Manquant par
lui-même de chaleur et de vitalité, le Froid constitue un obstacle à la vie organique,
il neutralise la chaleur vitale, paralyse les organes ou les corps qu’il
saisit, et les fige dans l’immobilité ou les cristallise.
Contraire à
l’évolution de la vie et à son expansion, il fixe et conserve la matière dans
sa structure acquise.
4°) Effets psychologiques
Attitude
calme, lente, inerte et impassible, il tient ses distances et n’a pas de
contact avec le monde extérieur, il évite les risques en ne se mêlant pas.
Froideur en tout (des appétits, de l’accueil, des sentiments). Il s’exprime par
: concentration
(il ne se livre pas, ne donne pas, mais il “suce”
et amasse, cherchant toujours à isoler sa personnalité, à la développer aux
dépens de ses semblables. La raison domine le cœur : peu réceptif et peu
influençable, il est au contraire l’élément absorbant) ; dépression (n’a pas de
tension, son action se limite à inertie, résistance, impassibilité) ; retrait
en arrière (retenue, réserve, inhibition, régression, renoncement
allant jusqu’au pessimisme, crainte, tristesse). Tout ce qui porte l’empreinte
de gravité, de lenteur, de profondeur, est dû à son influence.
En psychologie
: il donne l’introversion.
5°) Morphologie
La force est
anémiée, réduite au teint pâle, l’être est maigre, l’expression est morne, le
contact est froid, la poignée de main est froide.
En Résumé :
C’est un
principe négatif, c’est la force d’inertie de la matière pesante, c’est un
principe statique qui porte à l’immobilisation, à la contraction, à la retenue,
à la réserve, à la condensation, à la rétraction, à la coagulation, à la
paralysie. Pensez à la glace : ce sont les eaux courantes des ruisseaux,
ou bien les vagues des mers du Nord qui sont soudain figées par le froid où il
y a bien là ce principe d’immobilisation.
C’est un
principe qui est contraire à l’expansion de la vie, mais en revanche c’est un
principe qui est conservateur, fixateur, condensateur. Et cette propriété
diminutive s’exprime soit par concentration, c’est-à-dire par un repliement de
l’être sur lui-même, un resserrement, une réduction, mais aussi par la
dépression, par des états dépressifs comme l’atonie, la soumission, un abandon
à un état végétatif. Cela peut s’exprimer aussi par un retrait en arrière,
c’est-à-dire par une régression, un renoncement, une inhibition.
Biologiquement le Froid ralentit le processus vital, et ce
ralentissement est donc nuisible à la vie organique, c’est pourquoi il peut
apporter la maladie, l’atonie, l’inhibition. Il crée un climat de moindre
résistance. Au niveau de la psyché, il s’exprime par un certain nombre de
qualités appréciables, la première étant le sang-froid, la concentration, la
réserve. Les sentiments sont lents, car il ne s’agit pas d’un émotif, c’est
quelqu’un de froid, il est hésitant face à la vie affective, il a peu de joie
de vivre, peu d’élans, il ne se mêle pas aux autres ; distant, il évite
les risques, il est spectateur des choses et pessimiste. Par conséquent, le
Froid est un symbole de fixation, de coagulation, de cristallisation (la
glace). Il y a donc neutralisation de la chaleur vitale, ralentissement de la
combustion, mais en revanche, il y a une force animique (force de l’âme), une
concentration et une impassibilité.
LE SEC
1°) Principe général
C’est le
principe restrictif de la solidité. Il affirme la Forme jusqu’au durcissement,
la rétraction et la rupture, la division et l’émiettement.
Mots-clefs : Tension -
Rigidité - Séparation - Différenciation - Sélection.
2°) Effets physiques
Le Sec
durcit, tend, raidit tout en réduisant, desséchant, affinant, aiguisant. Il resserre
les particules des corps et les rend distinctes et indépendantes. Elles perdent
ainsi leur cohésion et leur unité, et à l’extrême deviennent friables,
cassantes, se morcelant et se dispersant.
Le Sec cause
ainsi un double effet :
- de tension (convergence),
- de rupture (divergence),
Se traduisant par un développement vertical intensif et par la déviation et la discontinuité.
- de tension (convergence),
- de rupture (divergence),
Se traduisant par un développement vertical intensif et par la déviation et la discontinuité.
S’il
maintient l’intégrité des corps contre l’action du milieu extérieur, dont il
les détache, en même temps il les dissocie par l’intérieur.
3°) Effets biologiques
Limitatif et
restrictif, il empêche les échanges du corps, en les privant du lien de
l’Humidité. Il condense et tend les forces de l’organisme, mais cause
éréthisme, aridité, irritation (inflammatoire avec le Chaud, nerveuse avec le
Froid).
4°) Effets psychologiques
Le Sec
détermine une réaction d’indépendance et de refus, une affirmation virile du
Moi, un individualisme animé par le sentiment de sa propre sélection, le désir
de grandir, de se surpasser, de se détacher de l’ambiance, mais en même temps
c’est un facteur d’inadaptation, limitant l’être par rapport à son milieu. Sa
tension, en donnant du ressort au mouvement, l’accentue et le porte à
l’excessif, aux extrêmes. Il confère un caractère tranché, un esprit entier,
absolu et exclusif, aux appétits voraces : “tout pour lui”. Peu influençable, esprit de décision, mû par le
rationnel, la logique, sa volonté est claire avec un aspect de précision,
d’acuité, de rigidité, d’effort violent et passionné, de dureté, de
commandement et de discipline, avec une marque d’intermittence, d’à-coup, de
saccade.
Défauts : Manque de
liant et de souplesse, raideur agressive, contrainte, dureté, obstination,
hérissement, irritation, conduite explosive.
Le Sec
et la
Terre donne discipline et persévérance, le Sec et le Feu
donne la passion, la fougue, la violence.
5°) Morphologie
Le contact
physique est rude, la poignée de main est sèche. Le teint est gris, terreux, le
corps est émacié, la minceur s’accompagnant de pâleur. Les formes sont
accusées, dures, rétractées et sèches.
En Résumé :
Le Sec est
un principe de rétraction, de réduction, de condensation, de concentration, de
tension, de raidissement, de durcissement, de contraintes. Pour imager notre
propos, on peut prendre l’exemple d’une éponge qui, lorsqu’elle est trempée
dans l’eau, est toute molle et gonflée, mais une fois mise à sécher devient
raide et dure : elle s’est réduite, voilà ce qu’est le Sec.
Cette
réduction conduit l’être au retrait sur lui-même, elle le limite par rapport à
son milieu dans une espèce de processus de fermeture, de self-défense, de refus
; de ce fait, le Sec est un facteur d’inadaptation. Seulement, dans le même
temps, il affirme la conscience du Moi en accusant l’individualité. C’est donc
un facteur d’autonomie, d’indépendance, d’individualité, de sélectivité. L’être
marqué par le Sec agit par rupture, par séparation, car ce principe élémental a
un effet séparatif, il est cassant. Il est un principe de solidité et de
persévérance ; c’est le Sec qui donne leurs formes stables aux corps.
Biologiquement le Sec crée la forme, la partie sèche du corps ; les
os en sont issus, ils forment la charpente qui tient le corps, qui lui donne sa
forme. Ainsi donc, les formes de l’homme marqué par le Sec sont accentuées.
Dans la
psyché, cela mène à la décision, à la précision, à l’affirmation, à la
valorisation de soi, l’être a une volonté claire qui peut tendre vers la
domination.
Le Sec peut
découler de l’élément Terre (Sec-Froid), ce qui donne de la discipline, de la
persévérance. Mais le Sec peut aussi découler de l’élément Feu (Chaud-Sec), et
ici il s’exprime au niveau d’une violence, d’une passion, d’une fougue. Par
conséquent, lorsqu’il y a dessiccation, il y a rétraction (cas de l’éponge), et
tension.
L’HUMIDE
1°) Principe général
C’est un
principe plastique et modérateur d’extension et de détente, au mouvement en
onde tendant à la fluidité. Il s’adapte et reçoit la forme, car il n’a pas de
substance propre, et peut se mêler à ce qui l’entoure, en le pénétrant.
Mots-clefs : Détente -
Fluidité - Plasticité - Liaison - Homogénéité - Etalement horizontal.
2°) Effets physiques
L’humidité
gonfle les substances qu’elle pénètre, et en émousse les contours, les
désagrège (action de l’érosion), leur enlève à la longue toute consistance et
résistance. Elle rend ces corps plus malléables, mouvants, passifs, informes,
amorphes, en favorisant leur fusion, leur homogénéisation, par un processus de
: humection, désagrégation, fusion, assimilation.
L’humide produit un double effet :
- de détente
(expansion et épanouissement dans l’étalement, l’amplification),
- et de
fusion : liaison, continuité, homogénéité, unité.
3°) Effets biologiques
Favorise
l’expansion et l’épanouissement de la vie (avec le Chaud), la diffusion dans le
milieu ambiant, la fécondité. Emmagasinement et diffusion de la force vitale
par les liquides de l’organisme. Favorise la relaxation.
4°) Effets psychologiques
Sa passivité
modère le mouvement, d’où réactions lentes. Sa plasticité donne sensibilité,
souplesse, mobilité, d’où tendance à varier et à changer. Son manque de tension
fait que, mou et informe, l’Humide s’ouvre aux influences extérieures et
s’adapte aisément à son milieu, auquel il s’intègre. Il déteste la solitude et
va vers la liaison, la fusion, le don de soi dans un désir actif de soumission
et de participation à la vie universelle. Ses manifestations psychiques
prennent un caractère de reflet, d’empreinte. Elément modérateur, son action
est adoucissante, amollissante.
Défauts :
Passivité, indécision, instabilité, laisser aller les choses, n’aime ni le
travail pénible ni le combat, parfois inhibition.
5°) Morphologie
Les formes
du corps sont arrondies, molles, dilatées. Le teint est clair. La poignée de
main est moite, l’être est coulant.
En Résumé :
L’Humide est
un principe d’extension. Reprenons notre exemple de l’éponge : si une fois
sèche et dure nous la plongeons dans l’eau, elle s’imbibe d’eau, double de
volume et devient molle. Par conséquent, l’Humide est un principe
d’élargissement et d’extension. C’est aussi un principe de plasticité, de
réceptivité, de diffusion, et par suite de détente, de souplesse, de
relâchement intérieur.
Cette
qualité élémentale est aussi un principe d’enveloppement ; l’Humide tend à
l’unité par fusion, par mélange, par liaison, par absorption. Il est un facteur
favorable à l’adaptation de l’individu à son milieu, avec lequel il tend à
s’intégrer, à se confondre, par sa souplesse et sa fusion. Il adoucit et
tempère, il est un principe de balancement : pensons au mouvement des ondes, de
la vague avec tout un phénomène de fluctuation et d’indécision. Ici, il n’y a
pas de tension, tout est détente, malléabilité, impressionnabilité,
sensibilité, souple et lisse. De même que l’Humide s’adapte au récipient qui le
contient, il va vers la fusion, la liaison. C’est aussi un facteur de fécondité
favorable à la croissance et à l’expression de la vie, il est fertile.
Biologiquement c’est le sans-forme, l’être est passif, ses réactions
sont lentes, c’est le “féminin-plastique”, il laisse aller les choses, n’aime
pas les travaux pénibles, les combats. Sa réaction première, c’est de chercher
à s’attacher affectivement, car c’est un tendre, un sentimental n’aimant pas la
solitude.
Conclusion
Lorsque dans
un thème on se trouve en présence d’une dominante élémentale (Feu, Terre, Air,
Eau) déterminée, et que l’on veuille situer les qualités élémentales qui en
découlent, il est essentiel de ne pas perdre de vue qu’aucune des qualités
élémentales dépeintes ci-dessus ne peut se manifester isolément. Pour réaliser
une production élémentale, chaque qualité a besoin du concours de la qualité
complémentaire. C’est ainsi que :
Le Feu
: est la résultante du Chaud et du Sec.
L’Air
: est la résultante de l’Humide et du Chaud.
La Terre
: est la résultante du Sec et du Froid.
L’Eau
: est la résultante du Froid et de l’Humide.
Le graphique
ci-dessous nous permet de visualiser notre propos :
Ce
graphique, c’est la Rose des Vents des Qualités Élémentales. Nous y
voyons une croix, c’est le symbole des manifestations de la vie terrestre :
espace/temps. Nous y voyons que les éléments sont le produit de deux qualités
élémentales. C’est ainsi qu’entre le Chaud et le Sec nous trouvons
l’élément Feu ; entre le Sec et le Froid figure la Terre
; entre le Froid et l’Humide apparaît l’Eau,
et enfin entre l’Humide et le Chaud se présente l’Air.
Ce tableau se lit de gauche à droite, c’est-à-dire dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre. C’est ainsi par exemple que le Feu est d’abord Chaud
et Sec,
et non l’inverse. De même, l’Air est d’abord Humide et Chaud.
Nous pouvons résumer cela de la façon suivante :
Feu : Chaud et Sec.
Terre : Sec et Froid.
Air : Humide et Chaud.
Eau : Froid et Humide.
Il s’agit de bien comprendre que la symbiose de deux qualités élémentales forme un élément simple : c’est ainsi que l’association du Froid et de l’Humide nous donne l’élément Eau, etc. De même, si nous sommes mis en présence de deux éléments comme le Feu et l’Humide, nous voyons que le dénominateur commun, c’est le Chaud ; de même, si l’on voit apparaître du Feu et de la Terre, on saisit ici que le dénominateur commun sera le Sec.
Terre : Sec et Froid.
Air : Humide et Chaud.
Eau : Froid et Humide.
Il s’agit de bien comprendre que la symbiose de deux qualités élémentales forme un élément simple : c’est ainsi que l’association du Froid et de l’Humide nous donne l’élément Eau, etc. De même, si nous sommes mis en présence de deux éléments comme le Feu et l’Humide, nous voyons que le dénominateur commun, c’est le Chaud ; de même, si l’on voit apparaître du Feu et de la Terre, on saisit ici que le dénominateur commun sera le Sec.
Bien sûr, nous pouvons avoir des
dichotomies : par exemple, une dominante Feu et Eau, et ici il n’y a pas
de dénominateur commun ; au contraire, les qualités élémentales se
contrecarrent. Par conséquent, on saisira aisément que l’on a affaire à une
dualité tempéramentale.
Nous allons maintenant analyser le Feu,
la Terre, l’Air et l’Eau à la lumière
des qualités élémentales du Chaud, du Sec, de l’Humide et
du Froid.
LES ÉLÉMENTS
LE FEU
1°) Principe général
Le Chaud
se combine au Sec : le Feu est donc en dilatation par l’action du Chaud,
tandis que celle du Sec le tend à l’extrême.
2°) Effets physiques
C’est un
élément immatériel, à l’état fluidique, comburant, rayonnant, moteur. En excès,
il agit de façon desséchante, violente, destructrice.
Mots-clefs : Ignition
- Dessiccation - Volatilisation - Essor - “Principe spirituel et base de
l’énergétisme, sous l’influence duquel s’opère toutes les transformations
matérielles” (Fulcanelli). - L’Eté - La Culmination - L’impulsion à la base de
toute création.
3°) Effets biologiques
Animation,
vivification, organisation, transmutation, projection, progrès mû par, et
tendant vers, une finalité. Pesanteur vers le haut. Le mouvement, excessif et
violent, se fait par intermittence et saccade. Virilité. Vitalisation sur-activité,
avec plus grande activité des échanges, augmentation de la chaleur organique
allant jusqu’à la fébrilité.
4°) Effets psychologiques
Tension,
passion et fougue par le Sec, élan et extraversion par le Chaud ; c’est donc
l’Action, mais l’action impulsive et rapide. Le Feu agit dans le monde sans
chercher à s’y adapter, son énergie spontanée et enthousiaste, lui donne des
réactions rapides et fortes, sa volonté est durable : courageux, combatif et
hardi, il est armé pour la lutte et l’effort, ses passions sont violentes et le
portent aux emballements, mais il y apporte ardeur, ferveur, dévouement et se
montre généreux. D’une confiance extrême en soi, tourné vers l’expansion, il
met son Moi en avant avec exubérance, impétuosité, mais trop d’orgueil et d’impatience
font qu’il peut se surestimer. Facteur de lutte, de dépassement, de progrès, il
exerce une action dominatrice, une puissance conquérante, mais qui peut aller
jusqu’à la brutalité et le despotisme. Tendances intellectuelles brillantes –
Ressort principal : Ambition, Volonté de Puissance. Il observe, réfléchit,
cherche son but et l’atteint avec une force ramassée ; il exalte, intensifie,
surexcite, porte au paroxysme ou transmute.
Défauts :
Impatience, imprévoyance, précipitation, inconséquence, crédulité, vanité,
présomption, témérité, arrivisme, absolutisme, partialité, violence.
En psychologie
: c’est le type extraverti sous tension.
S’il n’agit
pas constructivement, avec oblativité, il est dominé par ses passions et
aboutit à l’auto-destruction.
Caractère purificateur du Feu : séparation du subtil de l’épais et transformation incessante des formes inférieures de vie en formes supérieures, fusion dans la lumière de l’esprit.
Caractère purificateur du Feu : séparation du subtil de l’épais et transformation incessante des formes inférieures de vie en formes supérieures, fusion dans la lumière de l’esprit.
En Résumé :
Le Feu est
issu de l’accord du Chaud et du Sec, donc le Feu enclôt dans sa
psychologie un phénomène de tension, de rétraction qui lui vient du Sec, et une
puissance motrice ou d’exaltation animique qui lui vient du Chaud (Puissance motrice : si le Chaud
s’exprime au niveau physique ; exaltation
animique : s’il s’agit d’une chaleur
qui travaille à l’intérieur de l’âme). Par conséquent, nous ne sommes pas
surpris de voir le Feu présider à l’élaboration des tempéraments ardents,
démonstratifs et exaltés. Le Feu est un principe de vitalité qui lui vient du
Chaud, et il donne de ce fait les caractéristiques suivantes : enthousiaste,
actif, entreprenant, combatif. D’ailleurs, le langage courant nous dit : - “une flamme habite cette personne”. Ceci
parce que l’association du Chaud et du Sec, c’est-à-dire l’union de l’énergie
par le Chaud et de la rétraction par le Sec, porte la tension intérieure des
choses à leur plus extrême puissance, c’est la raison pour laquelle l’individu
est porté constamment vers des paroxysmes. Paroxysmes qui peuvent s’exprimer de
façon divergente : l’être peut être violent, agressif, destructeur si le Feu
est mal intégré, ou au contraire ce peut être un Feu d’élan, d’enthousiasme,
libérateur, purificateur. Ce peut être la flamme qui réchauffe ou bien la
flamme de l’incendie qui brûle et qui détruit, mais ce peut être aussi les
deux, l’être passant de l’un à l’autre.
LA TERRE
1°) Principe général
Le Sec se
combine au Froid dans un mode passif. C’est la matière en tant que
substance concrète.
2°) Effets physiques
Elément
solide, dense, statique, rigide, impénétrable, atone, cristallisateur,
coagulant. La condensation, la densification, la rétention produisent une
limitation en tous sens, une pesanteur vers le bas, une contraction, une
répulsion.
Le Carbone -
L’Automne - Le Déclin - La Mère universelle désirant aveuglément produire et
enfanter.
3°) Effets biologiques
La fixation
et la rétention des produits de combustion, la minéralisation par astringence,
la stagnation, la stase, l’atonie, sont contraires à la vie de la matière
vivante. Cependant, à l’intérieur de la Terre se poursuivent de mystérieuses
transformations chimiques, les bactéries permettent la croissance des plantes.
La Terre est donc un élément plastique qui attire le germe afin que d’elle il
prenne forme, c’est l’aboutissement de la création manifestée,
l’extériorisation du principe de la forme.
Le mouvement
est ralenti, les fonctions s’exercent lentement et lourdement. Négativement,
c’est la pétrification, la minéralisation, la fossilisation.
4°) Effets psychologiques
Introverti
par le Froid, discipliné et persévérant par le Sec, paresse et inertie lorsque
le Froid domine, il a une grande force créatrice et de grandes réserves.
Il se
concentre, son Moi l’intéresse plus que tout, il se replie donc dans sa forteresse
pour y être en paix. Dissimule souvent un sentiment d’infériorité. Peu
optimiste et peu influençable, ses réactions sont lentes mais fortes et
durables, et ses rancunes longues. Ses affections sont stables et il est
fidèle.
C’est
l’esprit de conservation, prévoyant, prudent et méfiant, qui amasse volontiers,
avec ténacité, sens pratique et réalisme.
De l’élément
Terre jaillissent les pensées et les actes rationnels dans un processus
semblable à la croissance des plantes.
Appliqué,
laborieux et patient, il utilise son énergie psychique à voir clair en lui par
la réflexion, le raisonnement, la concentration ; esprit toujours inquiet, il
doute, nie, analyse, et ses qualités de méthode, de réflexion, de déduction le
poussent à bâtir des théories, qu’il défend avec fanatisme. Réfléchissant avant
d’agir, il a l’air lent et concentré. Sérieux mais non tendu, il résiste à la
pression, mais pas à la tension.
Défauts : Manque de
réceptivité, manque de magnétisme, égoïste, conservatisme, parcimonie, froideur,
crainte, doute. Souvent il a un sentiment d’infériorité qu’il compense par un
fanatisme. Manque d’imagination ; ne comprend pas la vie psychique d’autrui.
Avidité, facteur commun de Saturne et du Taureau.
En Résumé :
La Terre est
issue de la fusion du Sec et du Froid. La Terre se présente donc
comme l’accord d’un phénomène de rétraction venu du Sec, et d’un phénomène
d’immobilisation venu du Froid. Ainsi, elle représente la matière immobilisée
au terme d’une évolution, c’est donc l’état solide par excellence. Nous avions
vu que le Sec ou le Froid étaient contraires à la vie de la matière vivante et
à la vie de l’instinct, mais n’oublions pas de signaler que dans le même temps,
cela est propice à la vie de l’esprit. Le Sec donne à la Terre une concentration,
et le Froid une statique qui la rend dense et fixe. Ici, c’est le triomphe de
la stabilité, de la structure, des valeurs internes, stables et durables des
choses. Elle s’assimile à la cérébralité, à la vie de l’esprit : raisonnement,
réflexion, concentration intérieure.
L’AIR
1°) Principe général
L’Humide
(liaison) se combine au Chaud (exaltation).
2°) Effets physiques
Elément
gazeux, impalpable, plastique, pénétrable, mû, fécondant. Son état volatil lui
donne un pouvoir d’expansion illimité, une force puissante lorsqu’il est
comprimé.
Mots-clefs : Expansion
- Liaison - Propagation.
3°) Effets biologiques
Il entoure
et pénètre la matière, c’est l’énergie sous sa forme la plus subtile.
Fécondation (semence mâle), génération, reproduction, fertilité, nutrition.
4°) Effets psychologiques
Extraverti
par le Chaud, détendu par l’Humide.
Mobilité en
tout (désirs, sentiments, idées) et instabilité, légèreté, goût du rythme, de
la danse, de l’harmonie.
En perpétuel
état de liberté et de disponibilité, sa sensibilité vive l’expose à tous les
contacts et influences, ses réactions et ses émotions rapides sont à fleur de
peau, peu fortes et peu durables. Impressionnable, il est prompt, spontané,
prend l’initiative avec optimisme et s’adapte aisément au courant de la vie.
Heureux de persuader et de plaire, il est plein d’urbanité, de sociabilité, de
philanthropie, son caractère est souple mais irritable.
Ses
attachements sont faciles, mais changent aisément d’objet : sur ce plan aussi
il tend à se diffuser, intrigues et brouilles fréquentes.
L’air relie
l’esprit de l’homme à l’âme et à l’esprit du restant de la création :
aussi est-il un agent de liaison à tous les sens du terme, sa souplesse
d’esprit, sa réceptivité intellectuelle et ses dons d’observation lui
permettent de deviner par intuition, et d’accéder à la spiritualité et au
mysticisme. Adroit, ingénieux, subtil, inventif, son attention se détourne
aisément, il manque de patience et ses intérêts s’éparpillent.
Passion dominante
: l’Amour.
Défauts :
Impressionnabilité excessive, manque de patience et de décision, éparpillement,
esprit superficiel et changeant, opportuniste et utopique. Peut pourtant être
un chef, s’il a assez de volonté.
En Résumé :
L’Air est
issu de l’Humide et du Chaud. Par conséquent, il se présente
comme une synthèse entre les valeurs de dilatation qui viennent de l’Humide, et
les valeurs d’exaltation qui viennent du Chaud. Donc, du Chaud et de l’Humide
naissent la fertilité, la luxuriance, l’exubérance.
Une telle
symbiose se traduit par un trop plein de vie, un allant, une joie superlative.
Elle constitue le triomphe de la vie naturelle qui se répand sur terre, c’est
le cas dans les pays équatoriaux où il fait très chaud et en même temps très
humide ; c’est la forêt vierge, les plantes poussent très vite, c’est toute la
fertilité, la prolifération des végétaux. Il en est exactement de même dans
l’âme. L’Humide donne la cohésion et le Chaud l’animation, ce qui engendre la
mobilité, l’expansion illimitée dans l’espace. L’air exprime l’état gazeux ou
de fluidité, ce qui donne de la légèreté, de l’expansion ; l’être vit à travers
les contacts et les échanges avec le milieu.
L’EAU
1°) Principe général
Le Froid
se combine à l’Humide.
2°) Effets physiques
Elément
liquide, instable, lent et tempérant, plastique, réceptif et dissolvant.
Circulation par étalement, amollissement, pouvoir de dissolution, c’est-à-dire
de séparation des constituants d’un tout en ses plus petites fractions
possibles.
3°) Effets biologiques
L’eau
nourrit la terre et les êtres vivants, c’est le milieu vital originel où
s’élabore la naissance du germe, la semence femelle, la lymphe, les sécrétions
séreuses et muqueuses. Etat végétatif, inertie, sommeil, mouvements réflexes.
4°) Effets psychologiques
On croit
connaître l’Eau parce qu’elle est transparente, mais elle est en continuelle
mobilité, frémissante, sous un aspect calme, mou, apathique, lent. Tolérante
jusqu’à l’indifférence, elle paraît souvent insensible, alors qu’elle est
sensible et impressionnable, donne une grande importance au sentiment. Renonce
à l’action au profit de la vie intérieure, de la contemplation, du rêve un peu
mélancolique. Circonspecte et paisible, elle vit pour soi, recherchant la
tranquillité physique, le calme, la paix, ses aises ; insouciante et peu
capable d’un effort de volonté énergétique, elle déteste la solitude et cherche
à s’attacher affectivement, mais est versatile et inconstante. Son ressort
principal est la recherche du plaisir, qui a pour condition la passivité
physique, bien qu’elle soit sensuelle et lascive. Aime le bien-être, mais sait
se contenter de peu.
Facultés
intellectuelles ternes : prédominance de l’instinct conservateur lié à la
mémoire, aux souvenirs, habitudes, impressions reçues, à l’amour de la Nature,
à tout ce qui est romantique.
En
psychologie : c’est l’introverti détendu.
Défauts : Passivité,
inactivité, inertie, inconscience, crainte, soumission, renonce pour avoir la
paix, imitation, incertitude, avidité. Emotivité excessive, suggestibilité.
En Résumé :
L’eau est
issue du Froid et de l’Humide, de telle sorte qu’avec l’Humide,
on a le maximum de dilatation conjugué au maximum de retenue venant du Froid.
C’est une union très étrange, car elle apparaît comme un élément immobilisateur
d’une amplitude, la dilatation est soudain prise par le Froid, c’est l’image de
la vague au plus haut de sa course qui est soudain glacée et immobilisée. Il
s’ensuit dans l’âme de l’individu un très grand envahissement de la vie
émotionnelle, la sensibilité est très puissante. Il y a une grande plasticité
psychique, une malléabilité.
C’est une
symbiose un peu difficile que celle du Froid et de l’Humide, mais dans le même
temps l’Eau est malléable. En effet, l’Eau est instable, le moindre souffle
agite la surface du lac, ou bien une tempête soudaine va faire se lever de
grandes vagues dans l’océan... il en est de même dans la psyché, un souffle, un
rien, une émotion, une sensibilité quelque peu malmenée et voilà une tempête
intérieure qui s’installe. L’Eau remue, c’est pareil dans l’âme : il y a
une continuelle mobilité psychique, c’est une âme frémissante, soumise aux
impressions, elle est hypersensible. L’Eau dans la nature a un double rôle,
elle peut éroder les terres et les roches, c’est la même chose dans l’âme qui
peut être rongée ; elle est hypersensible, mais dans le même temps l’Eau
fertilise la terre, c’est pourquoi cette âme est très créatrice et fertile ;
cela lui vient de l’Humide. Par conséquent, l’âme marquée par l’Eau est
réceptive et créatrice.
Caractéristiques Essentielles
des Éléments :
Le Feu ou l’état d’incandescence, d’animation.
C’est
l’Élément de l’énergie intense. Il est essentiellement dynamique, dominateur, transformateur
(ou destructeur), créateur ou transmutateur de la matière….
La Terre ou l’état de solidité, de fixation.
C’est
l’Élément de concentration matérielle, de contraction, de solidification, de
résistance, d’immobilisation ou de fixation, de détermination…
L’Air ou l’état de fluidité, d’expansion.
C’est
l’Élément intermédiaire de liaison, d’expansion libre, d’échanges et de
renouvellement, de mobilité, de diffusion…
L’Eau ou l’état de liquidité, de relâchement.
C’est
l’Élément de base ou de passage, la matière vivante ou mouvante, à l’état de
relâchement, de détente, de soumission, de passivité, de réceptivité, de
plasticité, de disponibilité…
Correspondances des Éléments
chez l’Etre Humain :
Le Feu :
Il s’identifie
à l’ardeur ou à la force vitale de l’être ou à son foyer d’énergie, à son
essor, à son expansion, à son exaltation, et à toutes ses manifestations, ou,
autrement dit, à sa volonté personnelle qui tend à s’imposer à autrui et à
subjuguer le monde.
Le Feu,
c’est dans l’individu, la puissance et l’activité créatrice et réalisatrice
(parfois destructrice), avec son ambition de dominer et de se dépasser.
La Terre :
Elle
correspond dans l’individu à la volonté de résister à l’action extérieure, de
se conserver, de se fixer solidement, de durer, et aussi de garder et
d’accroître son acquis dans le milieu matériel. Cela implique de la ténacité,
de la persévérance, de la patience, avec le sens du réel et des conditions
matérielles.
La terre
représente le noyau de concentration de l’individu, sa consolidation, sa
structuration intérieure par la réflexion, l’esprit de logique, le raisonnement
rigoureux.
L’Air :
Il
s’identifie à la sensibilité extérieure ou épidermique de l’individu. Il
concerne les contacts, les frictions, les rapports ou les échanges multiples
avec le milieu extérieur, continuellement changeant, instable. Ce qui implique
le développement de l’acuité sensorielle, de l’impressionnabilité et aussi de
l’intelligence pratique, avec l’adaptation adroite aux conditions variables et
complexes de l’ambiance naturelle ou sociale, et aux événements passagers.
L’Air se rapporte aussi aux moyens d’échanges et d’expression, de contacts, de
communication.
D’une façon
générale, il correspond à la vie environnante ou sociale, à l’activité surtout
intellectuelle, aux déplacements, aux exercices, aux jeux.
L’Eau :
Elle
s’assimile à la sensibilité profonde de l’individu dont elle constitue le
milieu intérieur et mouvant, en perpétuelle évolution ; autrement dit,
c’est “l’âme”, avec le monde de ses sensations ou de ses tourments, ses
appétits, ses instincts, ses remous obscurs, et aussi ses rêveries et ses
intuitions.
L’Eau évoque
l’écoulement continu des événements intérieurs et, par conséquent, elle est
analogue à la vie psychique de l’individu, avec ce qu’elle comporte
d’inconscient, de rêve.
Les Quatre Problèmes
Essentiels de l’Être :
Le Feu :
Le problème
du Feu ou du potentiel vital de l’Être, de sa puissance créatrice et son
emprise sur le monde.
C’est le
problème de l’exaltation et de l’affirmation de l’être avec son caractère, ses
tendances natives, ses passions et ses ambitions ardentes, sa volonté de
puissance, de dépassement, son désir de dominer le monde par la force ou
l’énergie, la valeur personnelle ou le prestige… pour le transformer à son gré,
le transmuter – ou le détruire…
La Terre :
Le problème
de la Terre ou de la vie concrète de l’Être.
Ce problème
est en rapport avec l’intégration, la fixation, la consolidation de l’être dans
le monde physique, corporel ou matériel. Il concerne sa résistance ou sa santé,
sa conservation et sa durée. Comme son accroissement, ses acquisitions
terrestres, son emprise sur la matière et la position sociale qu’il peut ou
veut atteindre ; mais également tous les obstacles ou les difficultés
qu’il lui faut surmonter, les fardeaux qu’il doit supporter : les ennuis
quotidiens, les servitudes corporelles ou les infirmités, les maladies, les
tâches fastidieuses ou pénibles, enfin tout ce qui exige de la ténacité, de la
patience, un effort continu, persévérant… C’est aussi le problème de l’objet
matériel, de l’outil, du travail et du métier, avec la science la technique,
l’expérience qui maîtrisent la matière.
L’Air :
Le problème
de l’Air ou de la vie extérieure de l’Être.
Il concerne
les rapports de l’être avec le milieu extérieur ou social, ses contacts, ses
échanges ou ses frictions, et, également, son adaptation aux conditions
variables, aux circonstances et aux événements passagers, avec le développement
de sa sensibilité épidermique, de son intelligence, de son impressionnabilité
aux influences du dehors, de son jugement, de son adresse, de ses moyens de
communication ou d’expression. C’est également le problème des relations
humaines ou sociales, des contacts et des liaisons avec les semblables (avec
“l’Autre extérieur”).
L’Eau :
Le problème
de l’Eau ou de la vie intérieure et secrète de l’Être, de son inconscient, de
ses instincts primordiaux.
Il concerne
l’âme profonde de l’être, en perpétuel devenir, avec ses tendances contraires,
ses conflits, ses remous, ses vicissitudes, ses passages ou ses états
transitoires, ses crises, ses tourments, ses épreuves et ses métamorphoses…
depuis la naissance jusqu’à la mort, parmi les dangers inconnus, avec les
craintes, les aspirations, les rêves et les intuitions qui constituent son
climat psychique. C’est aussi le problème des rapports de l’être avec lui-même
(ou avec “l’Autre intérieur”).
Les Symboles des Eléments :
Comme il en
est pour les Signes et les Planètes, il existe des hiéroglyphes qui servent à
représenter d’une manière symbolique les quatre éléments.
Ces glyphes
sont construits sur le schéma du triangle faisant ainsi allusion à la
triplicité. C’est ainsi que :
On remarque
au passage que les éléments complémentaires, comme le feu et l’Air ou la Terre
et l’Eau, ont la ponte orientée du même côté. Ainsi, le Feu et l’Air, sont
représentés par un triangle dont la pointe est en haut, ce sont des éléments
qui montent. De leur côté la Terre et l’Eau, sont représentés par un triangle
dont la pointe est dirigée vers le bas, ces éléments sont rivés à la surface du
sol. Enfin, la barre centrale du triangle de la Terre, montre qu’elle retient
l’Eau et la barre centrale de l’Air, montre qu’il retient le Feu en lui
permettant de brûler.
LE CLASSEMENT DES PLANÈTES
Comme ce fut
le cas pour les éléments, nous pouvons de même classer les planètes selon
qu’elles appartiennent à l’une ou à l’autre des quatre qualités élémentales
basiques. Nous pouvons les répartir dans un schéma global qui montrera d’un
seul coup d’œil la place exacte qu’occupe chaque astre dans le concert de nos
instances psychiques.
Rose des vents des planètes du septénaire :
Ici, nous
avons ajouté la Terre pour l’équilibre des choses. A la lumière de ce tableau,
nous pouvons voir que :
Le Soleil est Chaud
et Sec, c’est donc un astre de Feu.
Mars est Chaud
et Sec, c’est un astre de Feu.
Mercure est Sec et Froid, c’est un astre de Terre.
Saturne est Sec et Froid, c’est un astre de Terre.
La Lune est Froide
et Humide, c’est une planète d’Eau.
La Terre est Froide
et Humide, c’est une planète d’Eau.
Vénus est Humide
et Chaude, c’est une planète d’Air.
Jupiter est Humide
et Chaud, c’est un astre d’Air.
Nous allons
voir maintenant la Rose des Vents des qualités élémentales de l’ensemble
des planètes visibles et invisibles. C’est le schéma suivant :
(Graphique n°3)
Ce schéma
nous confronte à des polarités planétaires. C’est ainsi que les Luminaires se
trouvent en un face à face complémentaire :
Le Soleil
est Chaud et Sec = le Feu.
La Lune
est Froide et Humide = l’Eau.
Les deux
planètes inférieures : Mercure et Vénus, forment elles aussi un couple :
Mercure est Sec et Froid = la Terre.
Vénus est Humide et Chaude = l’Air.
Les deux
planètes suivantes, dans l’ordre du système solaire, sont la Terre et Mars, qui
forment aussi un couple :
La Terre
est Froide et Humide = l’Eau.
Mars est Chaud et Sec = le Feu.
Ensuite nous
avons la polarité Jupiter-Saturne :
Jupiter est Humide et Chaud = Air.
Saturne est Sec et Froid = Terre.
Puis vient
la polarité Uranus-Neptune :
Uranus est Chaud et Sec = Feu.
Neptune est Froid et Humide = Eau.
Enfin, nous
avons Pluton, et s’il y a une hypothétique transplutonienne, on voit où elle
figurera dans cet ensemble. On lui a donné pour l’instant le nom de Minos (M) :
Pluton est Chaud et Sec = Feu.
Minos est Froid et Humide = Eau.
Par ailleurs,
si nous examinons chacun des astres à l’intérieur de ce tableau, nous en avons
désormais une connaissance précise. En effet, nous voyons à travers ce tableau,
de manière schématique et globale, que dans le grand concert des qualités
élémentales, chaque astre a un rôle qui lui est propre et qu’il fait partie
d’un tout organisé. C’est ainsi que si nous analysons chacun des astres à la
lumière de ce qui vient d’être dit, nous pouvons voir que :
Le Soleil, c’est un principe du Chaud par excellence, il est plus Chaud que Sec.
Mars est plus Chaud que Sec.
Uranus est plus Sec que Chaud.
Pluton est plus Sec que Chaud.
Mercure est plus Sec que Froid.
Saturne est plus Froid que Sec, car il est plus près du Froid.
La Lune, c’est le principe du Froid par excellence, elle est plus Froide qu’Humide.
Neptune est plus Humide que Froid, car il s’approche de l’Humide.
Vénus est plus Humide que Chaude, car elle est proche de l’Humide.
Jupiter est plus Chaud qu’Humide, car il s’approche du Chaud.
Minos est plus Humide que Froid.
La Terre est plus Froide qu’Humide.
Le Soleil, c’est un principe du Chaud par excellence, il est plus Chaud que Sec.
Mars est plus Chaud que Sec.
Uranus est plus Sec que Chaud.
Pluton est plus Sec que Chaud.
Mercure est plus Sec que Froid.
Saturne est plus Froid que Sec, car il est plus près du Froid.
La Lune, c’est le principe du Froid par excellence, elle est plus Froide qu’Humide.
Neptune est plus Humide que Froid, car il s’approche de l’Humide.
Vénus est plus Humide que Chaude, car elle est proche de l’Humide.
Jupiter est plus Chaud qu’Humide, car il s’approche du Chaud.
Minos est plus Humide que Froid.
La Terre est plus Froide qu’Humide.
On peut résumer en disant que :
Le Soleil est un principe diurne, masculin, à dominante chaude.
La Lune est un principe nocturne, féminin, à dominante froide.
Mercure est neutre, convertible.
Vénus est un principe féminin à dominante humide, on comprend par l’humide la nature de détente et de douceur de Vénus, et c’est la raison pour laquelle elle a été qualifiée de “Bénéfique”, car l’humide apporte la détente.
Jupiter est un principe masculin qui lui vient du chaud, et de détente qui lui vient de l’humide ; c’est pour ces motifs qu’il a été lui aussi qualifié de “Bénéfique”.
Mars est une planète positive masculine qui tend vers le sec, le sec lui donnant une tension. C’est pour cela qu’il a été qualifié de “Maléfique”.
Saturne est une planète sèche à dominante froide, le sec lui donnant la tension, la dureté, d’où le terme de “Maléfique”.
Uranus planète positive à dominante sèche, synonyme de tension, de dureté, d’où son qualificatif de “Maléfique”.
Neptune est une planète négative à dominante humide ; par conséquent, avec l’humide apparaît un facteur de détente et de douceur, ce qui fait dire que Neptune a plutôt une nature “Bénéfique”.
Pluton lui, est un principe positif par le chaud, à dominante sèche, qui donne de la tension et de la dureté, d’où son qualificatif de “Maléfique”.
On peut voir sur le graphique n°3 ci-dessus, que toutes les planètes situées au-dessus sont des planètes Chaudes : Vénus, le Soleil, Mars, Uranus et Pluton.
Et toutes les planètes situées au-dessous : Mercure, Saturne, la Lune et Neptune sont Froides.
De même, les planètes situées à gauche du graphisme sont des astres Secs : le Soleil, Mars, Uranus, Pluton, Mercure et Saturne.
Ceux situés à droite sont des astres Humides : la lune, Neptune, Vénus et Jupiter.
Pour finir, on peut classer les planètes en valeurs élémentales :
FEU : Soleil, Mars, Uranus et Pluton.
TERRE : Mercure et Saturne.
AIR : Vénus et Jupiter.
EAU : Lune et Neptune.
Telle est donc la répartition des planètes dans leur rapport avec les éléments constitutifs de ce monde.
Le Soleil est un principe diurne, masculin, à dominante chaude.
La Lune est un principe nocturne, féminin, à dominante froide.
Mercure est neutre, convertible.
Vénus est un principe féminin à dominante humide, on comprend par l’humide la nature de détente et de douceur de Vénus, et c’est la raison pour laquelle elle a été qualifiée de “Bénéfique”, car l’humide apporte la détente.
Jupiter est un principe masculin qui lui vient du chaud, et de détente qui lui vient de l’humide ; c’est pour ces motifs qu’il a été lui aussi qualifié de “Bénéfique”.
Mars est une planète positive masculine qui tend vers le sec, le sec lui donnant une tension. C’est pour cela qu’il a été qualifié de “Maléfique”.
Saturne est une planète sèche à dominante froide, le sec lui donnant la tension, la dureté, d’où le terme de “Maléfique”.
Uranus planète positive à dominante sèche, synonyme de tension, de dureté, d’où son qualificatif de “Maléfique”.
Neptune est une planète négative à dominante humide ; par conséquent, avec l’humide apparaît un facteur de détente et de douceur, ce qui fait dire que Neptune a plutôt une nature “Bénéfique”.
Pluton lui, est un principe positif par le chaud, à dominante sèche, qui donne de la tension et de la dureté, d’où son qualificatif de “Maléfique”.
On peut voir sur le graphique n°3 ci-dessus, que toutes les planètes situées au-dessus sont des planètes Chaudes : Vénus, le Soleil, Mars, Uranus et Pluton.
Et toutes les planètes situées au-dessous : Mercure, Saturne, la Lune et Neptune sont Froides.
De même, les planètes situées à gauche du graphisme sont des astres Secs : le Soleil, Mars, Uranus, Pluton, Mercure et Saturne.
Ceux situés à droite sont des astres Humides : la lune, Neptune, Vénus et Jupiter.
Pour finir, on peut classer les planètes en valeurs élémentales :
FEU : Soleil, Mars, Uranus et Pluton.
TERRE : Mercure et Saturne.
AIR : Vénus et Jupiter.
EAU : Lune et Neptune.
Telle est donc la répartition des planètes dans leur rapport avec les éléments constitutifs de ce monde.
LE
CLASSEMENT DES MAISONS
En partant de la notion de la
rotation de la Terre sur elle-même en 24 heures (qui est la cause de la marche
apparente du Soleil à travers le ciel en une journée), nous pouvons par voie de
conséquence classer les Maisons selon quatre grands quadrants. Chaque quadrant
groupera trois Maisons, et en leur appliquant les quatre qualités élémentales
en rapport avec leur représentation symbolique, on pourra donner des Maisons
une vue globale.
Le schéma ci-dessous va permettre de mieux saisir notre propos :
Ptolémée, dans sa Tétrabible, Livre
I, écrit :
- “L’angle d’Orient est le plus sec, parce que lorsque le Soleil est en
cette partie, les choses qui durant la nuit avaient été humectées, commencent
aussitôt à se dessécher.”
Par conséquent, le point Ascendant
a une valeur de Sec. Il continue :
- “Le Midi est plus chaud, parce que le Soleil est plus ardent quand il
est en sa plus grande hauteur et parce qu’aussi le Milieu du Ciel décline
davantage vers le Midi.”
Donc, le Milieu-du-Ciel a une
valeur de Chaleur. Il écrit ensuite :
- “L’Occident est humide, parce que lorsque le
Soleil en approche, l’humidité commence à se répandre.”
De ce fait, le Descendant a une valeur
d’Humide. Puis il continue :
-
“Le Fond du Ciel est froid parce
que en raison de la situation de la Terre qui est habitée, elle est fort
éloignée de la culmination du Soleil.”
En effet, c’est au minuit que la
température est au minimum. C’est d’ailleurs là qu’est né le tableau des
planètes du septénaire où l’on voit le Soleil figurer au Midi
(au-dessus de l’horizon), la Lune au-dessous (au
minuit), Mercure est au centre, d’où son rôle d’hermaphrodite et de
messager des dieux. Mars est au lever avec ses valeurs d’action et de conquête. Vénus
au Descendant, avec ses valeurs de repos et de détente. Jupiter est en
culmination avec ses valeurs de jour et d’extraversion. Quant à Saturne,
il est au Fond-du-Ciel avec ses valeurs d’introversion et de nuit.
Mais cette distribution n’est pas
suivie de tout les astrologues en ce qui concerne les Maisons. Dans
la tradition de Manilius à Morin, en passant par Al-Kindî, les quartes se
divisent ainsi :
De l’Ascendant au Mileu-du-Ciel, comprenant les Maisons XII, XI, et
X, correspond l’Humide-chaud :
c’est une quarte d’Air, présidant aux premières années (printemps).
Du Milieu du Ciel au Descendant, comprenant les Maisons IX, VIII,
et VII, correspond le Chaud-sec :
c’est une quarte de Feu qui préside à la jeunesse (été).
Du Descendant au Fond du Ciel, comprenant les Maisons VI, V et
IV, correspond le Sec-froid :
c’est une quarte de Terre qui préside à l’âge mûr (automne).
Enfin, du Fond du Ciel à l’Ascendant,
englobant les Maisons III, II, et I, correspond le Froid-humide : c’est une quarte d’Eau qui préside à la
vieillesse (hiver).
Par conséquent, en ce qui concerne
les Maisons, il faut se ranger à cette seconde classification. Ceci étant,
l’intervention des Maisons pour déterminer qui du chaud, du froid, ou encore de
la terre ou de l’air domine, est quasiment nulle. Tout au plus, si dans un
thème nous avons une concentration planétaire significative en signes hivernaux
(Capricorne, Verseau, Poissons), et sous l’horizon, on pourra parler de “toile
de fond” à base d’intériorité, de lenteur, de profondeur, d’inhibition (froid).
Surtout, il faut éviter de pratiquer
une astrologie “de papa”, qui consisterait à dire, si toutes les planètes du
thème sont réparties en Maisons I, V, et IX (c’est à dire en vertu de
l’analogie signes-maisons), en triplicité de Feu, que le natif sera marqué par
le Feu. Stupide ! Les Maisons n’ont rien à voir avec les tempéraments. La seule
chose qui va être très importante, ce sont les angles de l’Horizon et du
Méridien pour la valorisation des planètes, car on le verra, ce sont uniquement
les
planètes seules qui vont décider.
Les Maisons ont trait aux effets
extérieurs (tout au moins en leurs virtualités). De fait, elles n’ont
strictement rien à voir avec la psychologie de l’individu. Le chaînage des
triplicités des Secteurs est intéressant au niveau de l’évènement. Par exemple,
les Maisons dites de Terre : la II, la VI et la X sont intéressantes au niveau
de l’argent (la II), du travail (la VI) et de l’idéal social (la X). On sent
bien ici qu’il y a un phylum qui se tient, mais en ce qui concerne le
tempérament : - est-ce que c’est un actif, un excitable, un mou, un lent, etc…?
Les Maisons n’ont rien à voir là-dedans. Le seul apport qu’elles nous donnent
(je le répète), c’est l’angle, car une planète angulaire va prendre une
importance, et elle (la planète) nous parlera de la psychologie du natif.
LES PHASES
DE LA LUNE
Il est intéressant de connaître les
corrélations des phases lunaires avec les éléments telles que les avaient
développées les anciens. Non pas que cela entre en ligne de compte dans le
tempérament, mais bien plutôt en astro-météorologie. Cette approche nous
permettra par ailleurs d’être complets dans notre démarche qui a trait aux
éléments.
Le schéma ci-dessous nous montre les
phases de la Lune :
Ptolémée écrit dans la Tétrabible,
Livre I :
- “La Lune, depuis sa conjonction avec le
Soleil jusqu’à son premier quartier, produit particulièrement l’humidité, et
depuis son premier quartier jusqu’à ce qu’elle soit complètement éclairée par
le Soleil, elle cause la chaleur ; puis, de ce moment-là jusqu’à son dernier
quartier, elle produit la sécheresse, et enfin de son dernier quartier à son
occultation, elle cause le froid.”
LE
CLASSEMENT DES SIGNES
Pour Ptolémée le zodiaque, c’est
l’année et ses quatre saisons. Si bien que les seules corrélations qui
proviennent de lui font état essentiellement d’un printemps humide, d’un été chaud, d’un automne sec et d’un hiver froid.
Certes, au chapitre XII du Livre I
de sa Tétrabible, il évoque les signes zodiacaux par trigones
équilatéraux (Feu : Bélier, Lion, Sagittaire, etc…), mais sans faire mention
des éléments. L’attribution de ceux-ci en répartition de triplicités (Feu
du triangle Bélier-Lion-Sagittaire, Terre du triangle
Taureau-Vierge-Capricorne, Air du triangle
Gémeaux-Balance-Verseau, et Eau du triangle
Cancer-Scorpion-Poissons) est due à un astrologue postérieur à Ptolémée, du nom
de Vettius
Valens.
Le zodiaque tropique se prête à
diverses interprétations et l’on peut en déchiffrer le cycle annuel selon
d’autres valeurs, mais le système des principes élémentaux et des éléments en
constitue une magistrale illustration, dont rend compte la classification
saisonnière des équinoxes et des solstices. C’est pour cela que le Soleil
astrologique n’occupe pas le rang brillantissime du Soleil astronomique, car sa
place est partout dans le système solaire, derrière chaque planète, comme sur
l’orbite terrestre, le zodiaque étant un phénomène d’essence solaire. Et c’est
d’abord dans son rythme saisonnier qu’il faut le lire. Hélas, ceci est
quasiment oublié de nos jours.
L’astrologie d’aujourd’hui qui
évoque les éléments du zodiaque, oubliant la référence fondamentale de la
quadripartition saisonnière, saute aussitôt sur le jeu des quatre triplicités
sans savoir qu’il fait usage d’un registre de valeurs tout à fait différent de
celui dont nous parlons : les éléments et les qualités élémentales.
Ainsi, pour délimiter les quatre
quadrants de signes, nous nous référons à la marche annuelle du Soleil à
travers le zodiaque.
De là découle le graphique
ci-dessous :
Nous pouvons établir que les trois
premiers signes : le Bélier, le Taureau et les Gémeaux, qui sont des signes printaniers, sont en rapport avec l’élément Air, parce qu’il
est humide
et chaud.
Les trois signes suivants : le Cancer, le Lion et la Vierge,
sont en rapport avec l’été qui correspond
à l’élément Feu, parce qu’il est chaud et sec.
Les trois signes suivants : la Balance, le Scorpion et le Sagittaire,
sont en rapport avec l’automne qui
correspond à l’élément Terre, parce qu’il est sec
et froid.
Enfin, les trois derniers signes : le Capricorne, le Verseau et les Poissons,
sont en rapport avec l’hiver qui
correspond à l’élément Eau, parce qu’il est froid
et humide.
En plus de la répartition
saisonnière évoquée, il existe une extension du zodiaque des deux quaternités
d’éléments (Feu, Terre, Air, Eau) et des principes élémentaux (chaud, froid,
sec, humide) par le canal de la maîtrise planétaire. Ainsi, le Capricorne est
sous la maîtrise de Saturne qui est un astre de Terre, il est donc normal qu’il
soit de la même nature que son Maître, c’est-à-dire de Terre. Nous pouvons à
partir de là dire que :
Le zodiaque des éléments, c’est le zodiaque planétaire.
Chaque signe est doté de l’élément
de sa planète rectrice. C’est ainsi que :
Le Feu règne dans les signes
martiens du Bélier et du Scorpion,
comme dans le signe solaire du Lion.
La Terre règne dans les
signes mercuriens des Gémeaux
et de la Vierge, ainsi que dans les signes saturniens du Capricorne et du Verseau.
L’Air règne dans les signes
vénusiens du Taureau et de la Balance,
ainsi que dans le signe jupitérien du
Sagittaire.
L’Eau règne dans le signe lunaire du Cancer et dans le signe neptunien des Poissons.
C’est le planétarisme que nous
retrouvons ici, prolongé dans une reconstitution zodiacale, et c’est lui
qui doit servir de référence pour nos interprétations de types tempéramentales.
Si l’on accouple maintenant la
répartition saisonnière et cette planétarisation, on est conduit à dire que le
signe qui a le plus :
D’Air, humide et chaud, serait le Taureau.
De Feu, chaud et sec, serait le Lion.
De Terre, sec et froid, serait la Vierge.
D’Eau, froid et humide, seraient les Poissons.
D’Air, humide et chaud, serait le Taureau.
De Feu, chaud et sec, serait le Lion.
De Terre, sec et froid, serait la Vierge.
D’Eau, froid et humide, seraient les Poissons.
On peut voir que le distinguo entre
la Vierge et le Capricorne vient de ce que la Vierge est plus sèche, alors que
le Capricorne est plus froid.
En effet la Terre du Capricorne
c’est la Terre saturnienne froide, concentrée et dépouillée de janvier qui
reçoit la graine, et porte en virtualité toutes les ressources nutritives que
celle-ci absorbera.
La Terre de la Vierge est celle de
Mercure, desséchée par le soleil estival, c’est la Terre la plus sèche, plus
aride, stérile pour la matière, mais féconde pour l’esprit.
Qu’on décèle une valeur terrienne au
Taureau, c’est l’évidence même. Signe printanier et vénusien, il évoque la
motte de terre bien grasse et odorante de la prairie de mai ; réalité concrète
d’une terre compacte, épaisse, pesante, substance charnelle chargée de sève
nourricière. Ce qui fait que ce signe d’épanouissement sensoriel et de
plénitude matérielle est le plus typiquement Air dans l’ordre de notre clavier
traditionnel (humide et chaud). Il tourne carrément le dos à la Terre-élément
du même clavier : sec et froid, qui a une valeur de précipitation, de
contraction, de concentration, de réduction, qui confine au dépouillement, à
l’abstraction, à l’esprit… Qu’on est loin de la glèbe, du parfum de la bonne
terre grasse et paysanne du Taureau !
L’intrusion des triplicités (Air :
Gémeaux-Balance-Verseau, etc.) nous sort de l’ordonnance du quaternaire des
éléments : chaque signe y exprime une qualité particulière d’élément, qui en
fausse les valeurs si nous nous en tenons à l’étiquette en l’alignant sur les
branches de notre rosace.
C’est ainsi que l’Air des Gémeaux
mercuriens est si peu charnel et si cérébral, analogue à un vent qui évoque le
souffle de l’esprit : c’est de la Terre-élément sec et froid.
La Balance, vénusienne en première
instance, mais saturnienne en seconde, penche entre l’Air et la Terre, son Air
étant fait de vibrations affectives et d’épanchement de cœur, sur le fond d’un
amenuisement animal-Terre.
Le Verseau, signe hivernal et
saturnien, son Air est tout à fait dans le registre de la Terre-élément, sa
condition aérienne n’étant plus qu’un véhicule : c’est un Air subtil, lumineux,
éthéré, transmetteur d’ondes ou de vibrations spirituelles contribuant au
dépouillement de l’être (non toutefois sans une intensité ignée uranienne).
Ainsi, avec la triplicité d’Air, on
a l’Air du lien cérébral des Gémeaux qui tranche avec l’Air affectif du lien du
cœur de la Balance, et avec l’Air spirituel du lien de l’âme du Verseau.
Dans la triplicité d’eau, le Cancer
c’est l’expression des eaux lunaires de la naissance : l’eau originelle,
les eaux mères dont toute vie organique est issue. Il représente aussi les eaux
de source, les ruisseaux, les rivières, les fontaines, les eaux thermales.
De son côté, le Scorpion symbolise
des valeurs d’eau de feu : l’alcool (l’eau qui flambe), les eaux fortes
s’assimilant à l’urine, aux menstrues, au sperme, à la lave volcanique… Seul,
le véhicule est aquatique : ce qui prime, c’est le transport igné. Mais l’eau
du Scorpion se sont aussi les eaux plutoniennes : les eaux stagnantes et
mortes du lac, plus exactement l’eau croupissante, fangeuse et putride des
marais, lieu de prédilection des batraciens.
Enfin, aux Poissons se sont les eaux
neptuniennes : ils représentent essentiellement la masse mouvante et
anonyme des eaux marines dans quoi tout se jette, l’immensité océanique. Cette
eau a la double propriété fécondante et dissolvante. Sa fécondité, c’est toute
la prolifération et la profusion grouillantes de la vie dont le milieu marin
est le siège avec ses fonds inépuisables ; sa propriété dissolvante est en
rapport avec le chaos des flots tempétueux, rongeant et engloutissant les
terres. L’eau des Poissons est en analogie avec celle d’un déluge inondant les
acquisitions terrestres ; elle est aussi l’expression d’une immensité
fluidique et diffuse qui nous enveloppe de toutes parts ; elle est le
symbole de l’inconscient collectif qui prolonge et relie l’individu à l’espèce.
Nous sentons donc bien ici, à travers cette description des eaux des Poissons,
l’influence neptunienne.
Dans la triplicité de Feu, avec le
Bélier nous sommes en présence du Feu de l’animalité martienne : le feu
indifférencié, impulsif, anarchique, spontané, primitif, chaotique, indomptable
pour le meilleur et le pire : créateur et destructeur, aveugle et sublime.
Au Lion c’est le Feu solaire,
maîtrisé, ordonné, domestiqué, individualisé, consacré aux puissances du Moi,
mobilisé par la volonté dirigée.
Au Sagittaire nous avons le feu
spiritualisé qui anime l’âme, il est le feu purificateur, feu de
l’illumination, feu sacré.
LES ÉLÉMENTS ET LES PRINCIPES ÉLÉMENTAUX II
Après avoir étudié en détail les
principes élémentaux (Sec, Chaud, Froid, Humide) ainsi que les éléments (Feu,
Terre, Air, Eau), puis avoir établi les corrélations entre ces facteurs et les
facteurs astrologiques que sont les Planètes et les Signes, nous allons mettre
tout ceci en pratique.
La première chose qu’il convient de faire est de rechercher la dominante, je vous résume la méthode pour trouver celle-ci :
Les Facteurs de valorisation :
D’abord, ce
qui compte avant tout, c’est la planète. En effet, la planète livre le nombre
premier, le signe venant derrière elle pour ne fournir que le chiffre après la
virgule. Ainsi, que Jupiter passe du Bélier au Taureau, ou du Taureau en
Gémeaux, cela n’apporte que des modulations de la nature jupitérienne, du
tempérament sanguin, de l’attitude extravertie etc. Il faut “planétariser”
d’abord, “zodiacaliser” ensuite.
Pour
connaître la dominante, il existe deux catégories de facteurs :
1) Les facteurs d’orientation : ce
sont les dix planètes. Par orientation, il faut entendre la qualité de
détermination (ou d’orientation) dans un sens donné, d’engagement dans une
certaine direction : Solaire, Lunaire, Martienne, Uranienne, etc.
2) Les facteurs de valorisation qui sont de
deux sortes :
a) En premier lieu, les Axes du thème : l’Horizon et le Méridien, en particulier l’Ascendant et le Milieu du Ciel.
a) En premier lieu, les Axes du thème : l’Horizon et le Méridien, en particulier l’Ascendant et le Milieu du Ciel.
b) En second lieu, les deux Luminaires,
surtout le Soleil chez l’homme et la Lune chez la femme.
Par valorisation, il faut admettre la disposition à mettre en relief, à intensifier, à actualiser les facteurs d’orientation. Une planète est donc puissante dans un thème quand elle est angulaire ou en aspect d’un angle. De même, quand elle est en conjonction ou en aspect d’un luminaire.
Voilà la méthode réduite à sa plus simple expression.
Car plus une configuration est spécifique à la naissance, au croisement précis de son lieu et de son moment, plus elle particularise et signe l’individu.
Analysons
cette méthode en détail :
Sur le parcours cyclique, l’acte premier de valorisation, c’est la rencontre même de deux facteurs : conjonction du valorisant (angle ou luminaire) et du valorisé (la planète). En effet, il n’y a rien de plus significatif, comme configuration porteuse, que la conjonction d’un luminaire ou d’une planète avec l’AS ou le MC.
Cependant, à un moindre degré, la conjonction du Soleil ou de la Lune avec une planète constitue déjà une sensible valorisation : l’astre conjoint à un luminaire a déjà une présence dans le thème, car il est éclairé, mis en lumière.
On peut ainsi comprendre l’extrême importance d’une planète simultanément en triple conjonction d’un angle et des deux luminaires.
Le pouvoir valorisant des planètes intérieures (Mercure et Vénus) sur les planètes extérieures se cantonne à la sphère de l’astre : localisé à la vie de l’esprit avec Mercure, et à la vie du cœur avec Vénus. On admet aussi le rôle de valorisation en cas de conjonction avec le Maître d’Ascendant.
L’acte
second de
valorisation est le rapport indirect d’aspect entre les deux facteurs. En
premier lieu, viennent le coucher d’une planète en tant qu’opposition à l’AS,
et son passage au FC en tant qu’opposition au MC. On conçoit ainsi qu’une
planète qui passe (conjonction) au pôle de l’un des deux axes
(horizon-méridien) et aspecte l’autre axe, devienne un astre de gros calibre
qui ait une forte légitimation de dominante.
Et même
déjà, la même planète aspectant en même temps l’AS et le MC, porte en soi un
fort coefficient de valorisation. Chaque aspect isolé prend de la sorte une
place qui lui est propre au sein de l’ensemble.
Il est une troisième
pièce de valorisation qui compte : le phénomène relevant de la
maîtrise. Une planète prend de l’importance en fonction de l’occupation de son
ou de ses signes (domiciles), et
proportionnellement au nombre de positions occupantes, compte tenu de l’ordre
quantitatif décroissant : Ascendant, luminaires, planètes rapides et
planètes lentes. On voit ici à l’œuvre le zodiaque planétaire.
La dominante est ainsi la résultante de la plus forte convergence d’indices de même
orientation, drainés aux trois niveaux de la Présence, de l’Aspect
et de la Maîtrise.
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Cependant, il convient de faire ici une remarque : quand le Soleil est angulaire, la note tempéramentale est davantage caractérisée par le signe que par l’astre lui-même. Ainsi, un Soleil angulaire occupant le signe du Capricorne fait prévaloir davantage la tendance sèche et froide (Terre) du Capricorne, que sa propre constitution de Feu. Ceci n’est pas le cas des autres planètes.
Quant à l’effet planétaire du point valorisé, il est naturellement celui de la configuration planétaire : position en signe et aspects.
CORRÉLATIONS ASTROLOGIQUES
LES PRINCIPES ÉLÉMENTAUX :
Le Chaud :
Prédominance de Mars-Jupiter, Facteurs secondaires : Soleil, Vénus, Uranus ou Pluton. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Lion ou des signes suivants : Bélier, Sagittaire.
Facteurs essentiels : Mars-Jupiter/Lion.
Le Froid :
Prédominance de Lune-Saturne, Facteur secondaire : Neptune, Mercure. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Capricorne, du Verseau.
Facteurs essentiels : Lune-Saturne/Capricorne.
L’Humide :
Prédominance de Vénus-Neptune, Facteurs secondaires : Lune, Jupiter. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Taureau ou des signes suivants : Cancer, Poissons, Scorpion.
Facteurs essentiels : Vénus-Neptune/Taureau.
Le Sec :
Prédominance de Mercure-Uranus, Facteurs secondaires : Soleil, Saturne, Mars. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation de la Vierge ou des signes suivants : Capricorne, Bélier, Lion, Sagittaire.
Facteurs essentiels : Mercure-Uranus/Vierge.
Prédominance de Mars-Jupiter, Facteurs secondaires : Soleil, Vénus, Uranus ou Pluton. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Lion ou des signes suivants : Bélier, Sagittaire.
Facteurs essentiels : Mars-Jupiter/Lion.
Le Froid :
Prédominance de Lune-Saturne, Facteur secondaire : Neptune, Mercure. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Capricorne, du Verseau.
Facteurs essentiels : Lune-Saturne/Capricorne.
L’Humide :
Prédominance de Vénus-Neptune, Facteurs secondaires : Lune, Jupiter. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Taureau ou des signes suivants : Cancer, Poissons, Scorpion.
Facteurs essentiels : Vénus-Neptune/Taureau.
Le Sec :
Prédominance de Mercure-Uranus, Facteurs secondaires : Soleil, Saturne, Mars. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation de la Vierge ou des signes suivants : Capricorne, Bélier, Lion, Sagittaire.
Facteurs essentiels : Mercure-Uranus/Vierge.
LES ÉLÉMENTS :
Le Feu :
Prédominance de Mars, du Soleil, d’Uranus ou de Pluton. Egalement un combiné (aspects) de deux ou trois de ces astres ; (données par elles-mêmes suffisantes).
Facteurs contributifs : occupation du Bélier, du Lion, ou du Scorpion, partiellement du Verseau (Uranus), ainsi que de la quarte estivale : Cancer-Lion-Vierge.
La Terre :
Prédominance saturnienne, mercurienne ou mercuro-saturnienne : données suffisantes en elles-mêmes. Feu-Terre : Uranus peut apporter sa note partielle.
Facteurs contributifs : occupation des Gémeaux, de la Vierge et du Capricorne, en partie du Verseau ; également de la quarte automnale : Balance-Scorpion-Sagittaire.
L’Air :
Prédominance de Jupiter ou de Vénus ou bien jovi-vénusienne, données suffisantes en elles-mêmes.
Facteurs contributifs : occupation du Taureau, de la Balance (faiblement) et du Sagittaire, ainsi que de la quarte printanière : Bélier-Taureau-Gémeaux.
L’Eau :
Prédominance lunaire, neptunienne ou luni-neptunienne, données en elles-mêmes suffisantes.
Facteurs contributifs : occupation du Cancer, des Poissons, et de la quarte hivernale : Capricorne-Verseau-Poissons.
LES CONVERGENCES :
Dans la pratique, on procède à la recherche d’indices convergents. Ainsi, supposons qu’un thème présente un Mars angulaire en aspect aux luminaires, puis, d’autre part un Uranus conjoint au Soleil et une Lune en Bélier. On voit que tout ceci va dans le même sens, tous les facteurs participent à un complexe de valeurs associées, un tout qui, en l’occurrence fait ressortir le Feu. C’est de la sorte que nous devons procéder : rechercher les facteurs qui s’assemblent.
TRAVAUX PRATIQUES
LE CHAUD
Alexandre Dumas père, né le 24 juillet à
Villers-Cotterêts (Aisne), à 5 heures 30 min
L’AS et le Soleil occupent le Signe du Lion. Le Soleil se lève, il est conjoint à Mercure en Cancer. Plus largement, c’est un lever
d’une conjonction Soleil/Mercure (Cancer) en double sextile de la conjonction Lune/Mars en Taureau (puissante charge d’animalité), l’une et l’autre croisées par aspects et
maîtrise (Mercure est dans le
signe lunaire du Cancer) et faisant triompher le “chaud” dilaté
jusqu’au gigantisme léonien. Ce colosse joyeux est débordant de vie, bavard,
hâbleur, un exemple d’extériorisation, de générosité, d’insouciance et
d’audace.
Guy de Maupassant, né le 5
août 1850 à Tourville-sur-Arques (Seine-Maritime), à 8 heures.
Vénus, Mars et Jupiter sont
angulaires à l’Ascendant et conjonction Soleil/Mercure en Lion. Par conséquent, avec Mars, Jupiter, Vénus, Mercure, le Soleil et le Lion, nous
sommes en présence d’éléments qui participent du Chaud.
Robuste et
savoureux conteur, roi des vivantes nouvelles, personnage vigoureux, jeté avec
gourmandise sur tous les plaisirs de la capitale.
Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890
à Lille (Nord) à 4 heures.
Uranus angulaire à l’Ascendant, la Lune en Bélier et angularité au FC d’une conjonction Jupiter/Mars.
L’homme
providentiel des tempêtes, de “la France libre”, de “la flamme de la
résistance”, qui passe sa vie à lutter : contre l’Etat-major avant la
guerre, contre Pétain son patron, contre Churchill et les Alliés pendant la
guerre, contre le Comité de libération en 1945, contre les partis politiques
français, contre les Comités de Salut public en Algérie, contre les géants de
la politique mondiale… “Etre grand, c’est soutenir une grande querelle”
(Hamlet).
LE
SEC :
Elisabeth 1ere d’Angleterre, née le 7
septembre 1533 à Londres (Angleterre), à 15 heures 30 min
Conjonction Saturne/Uranus angulaire au Descendant avec le Soleil en Vierge et un Ascendant Capricorne. La suprématie de la sécheresse.
Mesquinerie, parcimonie, économie,
réticence, prudence, temporisation, sobriété, voire cupidité et avarice, tels
sont les mots clés de cette Reine.
Adolphe Hitler, né le 20 avril 1889 à Braunau-sur-Inn (Autriche), à
18 heures 30 min
Lever d’Uranus qui s’oppose à une conjonction Soleil/Mercure (Mercure est en Bélier) qui se couche et culmination de Saturne en Lion .
Ici c’est le règne de l’ultra sec.
Personnage éruptif et torrentiel à l’humeur
imprévisible, brusques éclats de décharges de haute tension fulgurante.
Nerveux, fiévreux au visage aigu et
crispé, au regard fixe, entrant en transe.
Charles-Ferdinand Ramuz, né le 24 septembre 1878 à Cully
(Suisse), à 23 heures 30 min
Conjonction Soleil/Mars angulaire au FC et angularité de Saturne au MC. Amas planétaire : Lune conjointe à Uranus en compagnie de Mercure, Vénus et Mars dans le signe sec de la Vierge.
Grand,
maigre, sec, osseux, portant des vêtements de drap épais, rugueux, des bottines
de paysan mal endimanché, un chapeau rond de vigneron, vivant replié sur
lui-même.
L’HUMIDE :
Auguste Renoir, né le 25 février 1841 à Limoges
(Haute Vienne) à 6 heures.
Neptune est angulaire à l’Ascendant, de
surcroît il est Maître du Soleil, de Mercure et d’Uranus en Poisson.
Jupiter est angulaire au MC, au trigone d’une conjonction Lune, Vénus, Pluton en Bélier. Par
conséquent, avec Neptune, Jupiter et les Poissons, nous avons une tendance humide qui
domine.
Prêtre radieux d’une fête sensuelle,
célébrant le corps éclatant de la femme dans un poème impressionniste où ses Baigneuses
inondées et ruisselantes de lumière, frissonnent d’infinies irisations.
Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) à 7
heures 30 min.
Conjonction Jupiter/Lune au FC, angularité de Vénus à l’Ascendant et conjonction Soleil/Mercure/Neptune en Cancer.
Ce souple sait laisser venir à soi, patient, placide,
tout de bonhomie derrière un autoritarisme chaleureux. Un président de
conversation au coin du feu et de bons déjeuners entre pairs ; celui d’une
France profonde tranquille, lasse de la grandeur de l’ère gaullienne et
savourant son bonheur de vivre. C’est le début de la France des autoroutes et
de la société de consommation.
Lionel Jospin, né le 12 juillet 1937 à Meudon
(Hauts-de-Seine) à 23 heures 10 min
Coucher d’une conjonction Lune/Neptune au carré du MC et au sextile d’une conjonction Soleil, Mercure, Pluton en Cancer.
Comme habité par des songes venus de
l’enfance, se laissant porter par un courant de l’ombre, silencieux,
tranquille, au diapason de l’aspiration populaire : l’expression de
“Premier ministre citoyen” ne pouvait mieux lui convenir.
Son harmonieuse répartition
planétaire hexagonale donne du large, du liant qui convenait à sa “Majorité
plurielle”, lui donnant l’équilibre.
LE FROID :
Agatha Christie, née le 15 septembre 1890 à
Torquay, Devonshire (Grande-Bretagne), à 4 heures.
Ce thème présente une angularité de Saturne à l’Ascendant et de Neptune au MC, ce qui donne une
configuration froide. Par ailleurs, il y a également du Sec, par l’Ascendant Vierge et le carré Soleil/Verge à Mars.
La cérébrale fiction policière
classique. Femme réservée et pudique s’alliant bien dans l’esprit victorien.
Philipe II d’Espagne, né le 21 mai 1527 à
Valladolid (Espagne) à 16 heures.
Saturne conjoint au Descendant au sextile de la Lune en Verseau. Outre le Soleil, Vénus, Jupiter et Uranus en Gémeaux.
Philippe dit “le prudent”, fermé, distant, se
méfiant de tout le monde, dissimulateur, sévère, grave, sombre, ne laissant ni
la joie ni la peine avoir prise sur lui. Ce calme est aussi un patient qui
réfléchit longuement, aboutissant à des décisions mûries. Sa vie intérieure a
quelque chose de bloqué et de pétrifié ; de là sa préférence pour l’écrit,
sa seule voie de communication, qui va jusqu’à une véritable frénésie
paperassière.
Charles Quint, né le 24 février 1500 à
Gand (Belgique) à 3 heures 30 min
Saturne angulaire au FC au sesqui-carré de
l’Ascendant en Capricorne qu’occupent la Lune et Neptune.
Replié sur
soi, grave, réservé, soucieux et soupçonneux, terne dans ses discours, ennemi
du rire, avare, inclinant à la méditation, à la solitude et à la mélancolie,
respectant scrupuleusement ses devoirs religieux et faisant de fréquentes
retraites. Dans son royaume le Soleil ne se couche jamais. Finissant par
préférer à la couronne la retraite austère et ascétique d’un couvent, il
s’ensevelit dans la solitude et le silence pour le salut de son âme.
LE FEU :
Vladimir Maïakovski, né le 19 juillet 1893 à Bagdadi,
Géorgie (URSS) à 6 heures.
Ce thème présente un Soleil qui se lève, une angularité de Mars, Mercure, Vénus sur la pointe de l’Ascendant Lion.
Mars, planète dominante, est au carré d’Uranus angulaire au FC.
Poète de feu martien de la geste
révolutionnaire, des odes à l’Union soviétique ; pour finir par se
suicider d’une balle de revolver en plein cœur.
Henri Barbusse, né le 17 mai 1873 à Asnières
(Hauts-de-Seine), à 23 heures.
Ce thème présente un Mars culminant, angulaire au MC, une conjonction Soleil/Pluton qui s’approche d’une angularité au FC.
Uranus est en aspect avec les deux
luminaires, et Mars forme une quadrature avec Uranus.
Ses titres : L’Enfer et Le
Feu sont le journal d’une escouade dans la fournaise du front de la guerre
14-18.
Alfred
Jarry, né le 8 septembre 1873 à
Laval (Mayenne), à 5 heures.
Ce thème présente un Pluton angulaire au MC ; Mars angulaire au FC en Sagittaire forme un trigone à la Lune (en Bélier) et un trigone à une conjonction Vénus/Uranus en Lion. Enfin, Mars est au carré de la conjonction Mercure/AS/Jupiter/Soleil.
Personnage tout en feu, en passions
féroces qu’il traduit dans son œuvre Ubu Roi, comble de la révolte dans
le trivial, le bouffon, l’odieux, l’absurde, la débauche de l’intelligence.
Vincent Van Gogh, né le 30 mars 1853 à Groot Zundert
(Pays-Bas), à 11 heures.
Mars domine : il est conjoint au
MC, trigone à l’Ascendant, carré à la Lune. Il est Maître du Soleil et de Mercure en Bélier. Tout cet ensemble igné reçoit l’appoint amplificateur d’une conjonction Lune/Jupiter en Sagittaire.
“Je sens en moi une force que je
dois développer, un feu que je ne puis éteindre et que je dois attiser.” Ou encore, “Il y a quelque chose d’extraordinaire, c’est la
sensation qu’il faut entrer dans le feu.” Lettres à son frère Théo. Il
finira par se donner la mort d’un “coup de feu”.
Maurice Vlaminck, né le 4 avril 1876 à Paris, à 16
heures.
Ce thème présente un Soleil en Bélier formant un trigone à une conjonction Lune/Uranus en Lion. Ce feu est
soutenu par une puissante conjonction sensuelle : Vénus/Mars/Pluton en Taureau, culminante, en opposition d’un Jupiter en Sagittaire.
“De ses pattes épaisses, sortirent
des formes chavirées et des couleurs furieuses, des toiles bouillonnantes de
tortillons, bâtonnets, vermicules, fraîchement éjaculés des tubes. (…) Sa
palette est aussi outrancière que sa facture. Robuste, bruyant, il vociférait
et cognait fort.” (Frank
Elgar)
“Je souffrais de ne pouvoir frapper
plus fort, d’être arrivé au maximum d’intensité.”
Frédéric Nietzsche, né le 15 octobre 1844 à Röcken (Prusse),
à 9 heures 30 min
Ce thème présente une épine dorsale
qui relie à ses extrémités deux conjonctions. Cet axe vertical centralisateur,
proche du méridien, au voisinage duquel se présente une opposition du Soleil à Pluton (Maître d’AS) en quadruple dissonance d’un carré Lune/Vénus : le Soleil est au semi-carré de la Lune et de Vénus, et Pluton est au sesqui-carré de la Lune et de Vénus. Puis, il y a l’opposition de la conjonction Mercure/Mars à la conjonction Jupiter/Uranus.
Voilà Nietzsche déjà posé comme un
champ de luttes intérieures, un être divisé, soumis à la tension de ses
dualités. Mais les forces qui s’y déchaînent sont, pour l’essentiel, de la
nature du Feu : Soleil, Mars, Uranus et Pluton (outre les apports du Scorpion, qui contient l’AS, du Bélier qui contient Uranus et du Sagittaire qui contient la Lune), Jupiter n’étant là que pour faire caisse de résonance et
amplifier le conflit.
Multiples sont les expressions de sa
bipolarité : apollinien et dionysiaque, ultra-wagnérien et anti-
wagnérien, misérable et surhomme, génie et fou… Un tiraillement aussi
gigantesque en est venu à faire résonner en lui, dans une puissance fulgurante,
un souffle d’abîme venu du plus lointain des profondeurs, ressenti au-dehors
comme une grande secousse. Car ses conflits, au lieu de l’abattre, l’exaltent
au contraire : il en vit, s’en nourrit. Il entend même les porter à leur
point d’extrémité : hisser ces combats à l’ultime pour atteindre un
sommet, ce sera le sens ultime de son existence.
LA TERRE
William Ewart Gladstone, né le 29 décembre 1809 à Liverpool
(Grande-Bretagne), à 8 heures 30 min
Ce thème présente une conjonction Soleil/Mercure sur la pointe de l’AS Capricorne, au semi-sextile de Saturne qui est conjoint à Vénus.
Rude écossais en tonalité grave et
sourde, plutôt sombre ; anglican rigide à l’écoute de la vertu et
obéissant toujours à ce qu’il croit être son devoir. Une discipline froide au
service de sa charge, l’homme s’efface derrière sa fonction dans un sentiment
de morale politique. Il ne voyait en la reine Victoria que l’institution, la
sacro-sainte incarnation des traditions britanniques, d’où la personne et la
femme était absente : “Il me parle comme à une assemblée publique”,
se plaignait-elle de ce trop sérieux “grand vieillard”.
Thomas Woodrow Wilson, né le 29 décembre 1856 à Staunton,
Virginie (U.S.A), à 0 heure 45 min
Ce thème présente un Saturne angulaire au MC, au carré de l’AS, et opposé à une conjonction Soleil/Mercure en Capricorne. Mercure est angulaire au FC, au carré de l’Ascendant.
Imprégné de l’esprit des lois, il
applique ses principes avec une rare rigueur. Clemenceau disait de lui qu’“il
parlait comme Jésus-Christ” et qu’“il était pire, avec ses 14
Points, que le tout-Puissant à qui 10 avaient suffit” A Versailles, il se
présente comme un révérend égaré dans la politique.
Il vient en théoricien guidé par des
principes abstraits face aux chefs politiques de l’Entente, défenseurs des
appétits très positifs des pays victorieux. La paix telle qu’il la concevait ne
devait pas s’appuyer exclusivement sur le droit ; elle devait aussi
reposer sur un principe moral.
Anton Bruckner, né le 4 septembre 1824 à Ansfelden
(Autriche) à 4 heures 15 min
Ce thème présente un triangle
dominant : Soleil-Vierge/Saturne-Gémeaux/Lune-Capricorne. Par conséquent, nous voyons
apparaître Saturne, la Vierge, le Capricorne et les Gémeaux.
Personnage timoré, étriqué, timide,
impuissant avec les femmes (il mourra vierge). Son aspect paysan un peu simplet
se vouant naïvement aux actes de piété et “au Bon Dieu”, à qui il dédiera sa
dernière symphonie, sa psychose “comptomaniaque” : il ira jusqu’à compter
le nombre de perles qui composaient le collier d’une de ses
interlocutrices !
L’AIR :
Gustave Courbet, né le 10 Juin 1819 à Ornans
(Doubs), à 3 heures.
Le Taureau est très valorisé par la présence
de Mars, Vénus, Mercure et l’AS.
Vénus, maîtresse de l’AS Taureau se lève, elle est au trigone de la Lune, au semi-sextile du Soleil et au carré de Jupiter, lequel entre en culmination et lui-même est au trigone du Soleil ; ce qui constitue ainsi un triangle Soleil/Vénus/Jupiter, sur fond d’une dominante matinale (quarte-maison) et printanière
(quarte-signe).
Costaud, chaleureux à la formidable
jouissance de vivre et emporté par sa vie impétueuse. Ventru, barbu, débraillé
à l’artiste, bourrant sa pipe.
Grand
gaillard tout en cœur et en tripes, exubérant, parlant fort, d’une intarissable
faconde, lorgnant insolemment les femmes.
Eugène
Labiche, né le 6
mai 1815 à Paris, à 20 heures.
Ce thème présente un Soleil en Taureau qui se couche, en aspect sesqui-carré de Jupiter approchant de la culmination, avec un sextile Lune/Vénus.
La formidable joie de vivre des
vaudevilles du Second Empire, “rire de la bourgeoisie française pendant plus
d’un quart de siècle” (Zola), ce protégé du Second Empire notable et
châtelain bon vivant, raillant une société dominée par les intérêts et les
appétits.
Jean-Baptiste
Carpeaux, né le 11
mai 1827 à Valenciennes (Nord), à 17 heures.
Ce thème présente un Jupiter en Balance qui sort de son lever, à l’opposition de Vénus, maîtresse d’AS, et au sesqui-carré du Soleil en Taureau. Vénus est au sesqui-carré de la Lune.
Avec ses bustes, c’est en prise
directe et passionnée avec la vie, l’animation de la réalité qu’exprime ce
pétrisseur de glaise, sa sculpture naturaliste étant vibrante de joie et de
souffrance, dansant, riant, suppliant, hurlant… Son traitement réaliste et
sensuel du nu féminin lui valut l’accusation d’outrage à la pudeur.
Germaine
de Staël, née le
22 avril 1766 à Paris, à 18 heures
Ce thème présente un Soleil en Taureau qui se couche. Vénus est opposée à la Lune, trigone au MC, et maîtresse du Soleil et de Mercure en Taureau, ainsi que de l’AS et de la Lune en Balance. Jupiter en Lion entre en culmination.
Une force de la nature, coulée
impétueuse de vitalité animale au service d’une libération individuelle, d’une
ivresse d’indépendance, de puissance, de plaisir, d’épanouissement
égocentrique.
L’EAU :
William Wordsworth, né le 7 avril 1770 à Cockermouth
dans le Cumberland (Grande-Bretagne), à 22 heures.
Ce thème présente une Lune angulaire au MC, au sextile de l’AS. De son côté, Neptune est angulaire au MC et conjoint à
la Lune.
Dans un besoin de rêverie
mélancolique et de méditation poétique liées à un intense sentiment de la
nature, se réfugie au bord d’un lac solitaire pour ne plus entendre que la
chute de la pluie et le cri des oiseaux aquatiques.
Camille Corot, né le 16 juillet 1796 à Paris à 1
heure 30 min
Ce thème présente une Lune angulaire au DS, triangulée d’une
part au Soleil et à Mercure (Maître d’AS) en Cancer, et d’autre part à Jupiter en Poissons.
“L’œil de
Corot était comme un miroir liquide qui reflétait fidèlement la poésie de ces
temps lumineux et calme de la France où les rivières argentées sous la pluie
d’argent du feuillage des peupliers et des saules, l’air serein, la ligne à
peine ondulée des collines, paraissent une cristallisation d’harmonies
impondérables que le moindre élan lyrique, la moindre ivresse mystique
briserait.” (E. Faure, Histoire de l’Art).
Eugène Boudin, né le 12 juillet 1824 à Honfleur
(Calvados) à 5 heures.
Ce thème présente un amas en Cancer comprenant le Soleil, Mercure, Vénus, Jupiter et l’AS. La Lune, maîtresse
de l’amas Cancer, est angulaire au Descendant et au sextile du MC.
Malgré son aspect loup de mer avec
des épaules trapues et un visage ouvert et épanoui, il est simple, timide, mène
une vie rangée. Amoureux de la nature, il ne va cesser de la peindre. Il va
demeurer toute sa vie fidèle à la mer, au ciel, aux ports, aux scènes de plages
ou de régate de son pays natal où il passera l’ensemble de son existence.
LES
MIXOTYPES
Classification :
Le premier de ces quatre types
fondamentaux que sont le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau, n’est que la base d’une
répartition où toutes les catégories de mixotypes se déploient en éventail.
On peut s’en tenir aux deux valeurs
dominantes, et ce n’est déjà pas si mal si l’on parvient à en évaluer
les positions d’importance respectives. Il est fréquent que deux types
se talonnent sans que l’on puisse préciser lequel l’emporte sur l’autre :
tel est le cas du bitype pur.
Ainsi, dans la seule implication de
ces deux valeurs dominantes, l’étoile de notre “Table d’orientation”
finit-elle par comprendre seize branches directionnelles.
A partir des quatre points cardinaux
fixés par les éléments, la croix médiane des principes élémentaux prend place
dans la rosace lorsque deux éléments arrivent plus ou moins à égalité.
C’est ainsi que le mariage
proportionné de l’Eau et de l’Air fait triompher l’humide ; de même pour
l’Air et le Feu, c’est le chaud qui règne ; pour le Feu et la Terre, c’est
le sec qui domine, et pour l’Eau et la Terre, c’est le froid qui ressort.
Nous reviendrons plus en détail sur
la question quand nous aborderons les tempéraments. Ici, contentons-nous de
montrer quelques cas pour observer la démarche à suivre.
FEU-TERRE :
FEU-TERRE :
Charles Baudelaire, né le 9 avril 1821 à Paris, à 15
heures.
Le Feu, c’est la présence de cinq
astres en Bélier : le Soleil, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. La conjonction du Maître d’AS Mercure, qui s’identifie à Mars et à Pluton.
La Terre, c’est l’AS Vierge au trigone d’une conjonction Neptune/Uranus en Capricorne, elle-même
formant un quinconce avec le MC. C’est aussi l’étroite conjonction Soleil/Saturne, un Saturne qui est de surcroît au carré de la Lune et semi-carré au MC.
Il y a aussi
de l’Eau avec une Lune en Cancer qui est au semi-carré du MC et au carré de la conjonction Soleil/Saturne.
Pablo Picasso, né le 25 octobre à Malaga
(Espagne), à 23 heures 15 min
Le Feu est présent par un Soleil puissant, angulaire au FC, Maître
de l’AS Lion et au carré de cet AS. Il est secondé par Mars qui sort du lever, Maître du Soleil et de Mercure en Scorpion. Il s’agit là d’un complexe
soli-martien dont la Lune en Sagittaire (maîtresse
de Mars en Cancer, et trigone à l’AS) sert de caisse de
résonance, outre la sortie du Soleil de l’opposition à Pluton qui, ce dernier, est aussi au semi-carré de Mars. On a donc un règne souverain du Feu à base de Soleil, Mars, Pluton, Lion, Scorpion.
La Terre occupe une seconde place avec l’entrée de Saturne à sa culmination supérieure, envoyant un carré à l’AS, une opposition au Soleil, et un quinconce à la Lune. Il existe
même une bipolarité Feu-Terre, schématisée par l’opposition du Soleil (au FC)
à Saturne (au MC).
Hector Berlioz, né le 11 décembre 1803, à La Côte
Saint-André (Isère), à 17 heures.
Le Feu apparaît avec la conjonction Soleil/Mercure/Mars en Sagittaire, au sextile d’Uranus. La Terre est présente avec un Saturne au carré de l’AS et quinconce au MC, ainsi qu’au carré à une Vénus angulaire en Capricorne ; ce qui donne une bipolarité
Feu-Terre.
Il y a une composante d’Eau par la conjonction Lune/Neptune (Lune maîtresse de l’AS Cancer) qui “baigne” dans l’Eau de Feu
du Scorpion. C’est une Eau asséchée par le Feu.
FEU-AIR :
FEU-AIR :
Henri IV, né le 24 décembre 1553 à Pau
(Pyrénées Atlantiques) à 1 heure 30 min
Le Feu apparaît avec Mars/Capricorne angulaire au FC, conjoint à Mercure/Soleil et au carré de l’AS, outre la Lune en Bélier. On peut ajouter un Uranus angulaire à l’AS (les
transaturniennes à cette époque sont à considérer avec beaucoup de
précautions).
L’Air apparaît avec un Jupiter qui se lève, formant une quadrature
au Soleil et à Mercure.
Louis XIV, né le 5 septembre 1638 à
Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) à 11 heures 11 min
Le Feu apparaît avec un Soleil angulaire au MC au sextile de l’AS, et avec une conjonction Lune/Vénus en Lion qui sort de sa culmination.
L’Air apparaît avec un Jupiter au lever envoyant un sextile au MC, outre un Mars/Sagittaire en réception mutuelle avec Jupiter.
Napoléon Ier, né le 15 août 1769 à Ajaccio
(Corse), à 11 heures.
Le Feu apparaît avec un Soleil/Lion en culmination supérieure, avec en outre la présence
de Mercure en Lion, et Uranus angulaire au Descendant.
L’Air apparaît avec la présence d’un Jupiter/Sagittaire angulaire à l’AS, au carré du MC et du Soleil et, de son côté, Vénus est au trigone de l’AS et au semi-carré du Soleil.
FEU-EAU :
FEU-EAU :
Algernon Charles Swinburne, né le 5 avril à Londres
(Angleterre), à 5 heures.
Le Feu est présent par la conjonction Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Pluton en Bélier au trigone d’une conjonction Jupiter/Mars en Lion et par un Uranus qui sort du lever.
Mais derrière le Feu apparaît l’Eau
par l’AS en Poissons ; Neptune, Maître
d’AS, est au semi-carré de l’AS et au sextile de la conjonction Mercure/Vénus et constitue un second pôle de par son opposition à la conjonction Mars/Jupiter en Lion.
Honoré Daumier, né le 26 février 1808 à Marseille
(Bouches-du-Rhône), à 15 heures.
Le Feu apparaît par le Soleil, Maître de l’AS Lion, au quinconce de l’AS et au semi-carré du MC ; Mars et Pluton sont conjoints aux luminaires et à Mercure. Le Soleil s’identifie à Mars et à Pluton. De son côté, Uranus est au carré de l’AS et au trigone des luminaires.
L’Eau apparaît avec l’amas
planétaire en Poissons (Soleil, Lune, Mercure, Mars et Pluton) ; le Soleil, Maître d’AS, est conjoint à la Lune avec laquelle il s’identifie ;
la Lune est au semi-carré du MC et au quinconce de l’AS. Neptune est au trigone de l’AS et au carré des deux luminaires. Le Feu et
l’Eau s’entremêlent.
TERRE-FEU :
Raymond Poincaré, né le 20 août 1860, à Bar-Le-Duc (Meuse) à 17
heures.
La Terre apparaît avec la conjonction Soleil/Saturne en Lion, au sesquicarré de l’AS Capricorne. Le Feu
apparaît avec un Mars qui se lève en Capricorne (ce qui,
par sa position en Capricorne, renforce la Terre), le Lion est également occupé par Mercure et Jupiter.
Manuel de Falla, né le 23 novembre 1876, à Cadix
(Espagne) à 6 heures.
Ce thème présente une opposition, sur l’axe du méridien, d’un Uranus au MC, à Saturne au FC, croisée avec une autre opposition de Mercure/Scorpion, angulaire sur la pointe de l’AS, à Pluton angulaire au Descendant, sur un fond de conjonction Soleil/Jupiter en Sagittaire. Terre-Feu ou Feu-Terre, il est bien difficile de les départager.
Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 à Paris, à
20 heures 30 min
Ce thème est
complexe car avec un Uranus qui s’apprête à se lever, opposé à un Mercure qui se couche, nous avons du Feu et de la Terre. Mais
l’Eau domine aussi par un Neptune levant qui s’oppose à un Soleil en Cancer.
TERRE-AIR :
Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 à
Cateau-Cambrésis (Nord), à 20 heures.
Ce thème présente un Saturne, conjoint à la Lune, au trigone de l’AS, qui a maîtrise sur le Soleil, Mercure et Mars en Capricorne.
L’Air apparaît avec un Jupiter en Taureau angulaire au MC, au trigone du Soleil et au sesquicarré de la Lune. Puis Vénus est angulaire au Descendant, au semi-carré du Soleil et au sextile de la Lune.
Konrad Adenauer, né le 5 janvier 1876, à Cologne
(Allemagne), à 10 heures 30 min
Ce thème présente un Saturne qui vient de se lever, au sextile du MC et de la Lune ; une conjonction Soleil/Mercure en Capricorne sous la
maîtrise de Saturne ; un Jupiter du Scorpion vient de culminer, la Terre est
tempérée par l’Air.
TERRE-EAU :
Paul Cézanne, né le 19 janvier 1839 à
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), à 1 heure.
Ce thème présente un Soleil en Capricorne au carré de l’AS Scorpion, un Mercure/Capricorne au sextile de l’AS, et Saturne forme un triangle dominant par son trigone au MC et son carré à une conjonction Lune/Uranus, sans compter son sextile à une conjonction Vénus/Neptune au FC. Mais, derrière cette suprématie terrestre, on
voit pointer la présence de l’Eau par un Neptune conjoint au FC au carré de l’AS, en conjonction à Vénus et au Soleil, en plus d’une Lune en Poissons au semi-carré du Soleil.
Georges Seurat, né le 2 décembre 1859 à Paris, à 1
heure
Saturne vient de se lever, il est au sextile du MC et s’oppose à la Lune en Poissons.
Neptune est
angulaire au Descendant et au carré du MC. Une conjonction Vénus/Mercure est angulaire au FC. La Terre et l’Eau apparaissent.
AIR-FEU :
Emile Zola, né le 2 avril 1840 à Paris, à 23
heures.
Jupiter, Maître de
l’AS, se lève, il est en aspect avec les luminaires et Vénus. Le jupitérien s’impose sur une
toile de fond Bélier/Pluton/Mars (Pluton conjoint aux luminaires colore l’amas) alliée à une
note saturnienne (par trigone à la “quintuplice” de l’astre situé
en secteur I). L’Air et le Feu dominent.
Guy de Maupassant, né le 5 août 1850 à
Tourville-sur-Arques (Seine-Maritime), à 8 heures.
Une triple conjonction Jupiter/Vénus/Mars est angulaire à la pointe de l’AS.
Mercure, Maître
d’AS, est conjoint au Soleil en Lion :
Air-Feu.
Georges
Feydeau, né le 8
décembre 1862, à Paris, à 6 heures.
Une conjonction Soleil/Mercure/Vénus en Sagittaire au carré du MC, qui s’apprête à se lever,
s’opposant à Uranus et reliant
par sextile et trigone une opposition Jupiter-Balance/Mars-Bélier : Air-Feu.
AIR-TERRE :
Christian VIII du Danemark, né le 18 septembre 1786 à
Copenhague (Danemark), à 10 heures 30 min
Vénus se lève au sextile du MC, semi-carré au Soleil et au carré de la Lune ; Jupiter en Taureau se couche au trigone du Soleil.
La note Terre est représentée par un Mercure angulaire
au MC, en Vierge, qui envoie un sextile à l’AS et un semi-sextile à la Lune puis qui réceptionne un Soleil en Vierge.
Enfin
Saturne est au carré de l’AS, opposé à la Lune et au sesquicarré du Soleil. Air-Terre.
AIR-EAU :
Jules
Romains, né le 26
août 1885, à Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire) à 12 heures.
Une conjonction culminante Soleil/Jupiter, s’oppose à une Lune en Poissons angulaire au FC. La note Air-Eau
est renforcée par un Neptune angulaire au Descendant, et par Vénus au semi-carré de l’AS.
EAU-FEU :
Guillaume Apollinaire, né le 26 août 1880 à Rome
(Italie), à 5 heures.
Une conjonction Lune/Neptune angulaire au MC. L’Ascendant est en Lion et le Soleil est angulaire conjoint à Uranus : Eau-Feu.
Notons que la Terre est présente par Mercure qui se lève
et par Saturne qui sort de
culmination au trigone de l’AS.
Gérard de Nerval, né le 22 mai 1808 à Paris, à 20
heures.
Neptune est
conjoint à l’AS au sextile du MC, au quinconce de la Lune et opposé à une conjonction Soleil/Mercure/Mars au Descendant : Eau-Feu.
EAU-TERRE :
Michel de Montaigne, né le 28 février 1533 à Saint
Michel de Montaigne (Dordogne) vers 11 heures 30.
Saturne en Cancer se lève au sextile de la Lune, maîtresse d’AS, elle-même au sextile de l’AS et du MC en Poissons. Une conjonction aquatique Soleil/Neptune en Poissons s’approche du MC, et enfin Mercure culmine au MC au trigone de l’AS.
Faut-il se prononcer pour décider
s’il y a une suprématie de Terre (avec ce Saturne-AS en aspect de Mercure culminant, outre le Verseau occupé par Vénus/Mars/Pluton) ou d’Eau (avec le complexe Cancer/Lune/Neptune/Poissons) ?
Ambiguïté du personnage qui ne s’en porte pas plus mal…
Frédéric Chopin, né le 1er mars 1810, à
Zelazowa-Wola (Pologne) à 18 heures.
Neptune passe au FC, au carré de l’AS et d’une conjonction Soleil/Vénus en Poissons qui se couche, elle-même au carré du MC. Ici, se présente donc un
complexe Neptune/Poissons secondé par Saturne qui partage la même position et les
mêmes aspects que Neptune ; Saturne est relayé
par une Lune en Capricorne, au trigone de l’AS Vierge. La signature Eau-Terre est
caractérisée.
Marcel Proust, né le 10 juillet 1871 à Paris, à
23 heures 30 min.
Une conjonction Lune/Neptune qui se lève, avec Soleil/Mercure/Jupiter/Uranus en Cancer au FC.
Saturne/Capricorne, angulaire au MC est au trigone de la Lune : Eau-Terre.
EAU-AIR :
Auguste
Renoir, né le 25
février 1841 à Limoges (Haute-Vienne), à 6 heures.
Neptune est
conjoint à l’AS, il est Maître du Soleil, d’Uranus et de Mercure en Poissons. Il forme un sextile à Jupiter/sagittaire qui culmine, lequel envoie un sextile à l’AS et un trigone à une conjonction Lune/Pluton/Vénus en Bélier.
Jules Massenet, né le 12 mai 1842 à Montaud
(Loire), à 1 heure.
Une conjonction Lune/Vénus angulaire au FC, au trigone de l’AS et de Neptune (conjoint à l’AS), avec Soleil et Mercure en Taureau au trigone de Jupiter qui sort du lever : Eau-Air.
Léo Delibes, né le 21 février 1836 à Saint
germain du val (Marne) à 14 heures.
Vénus est angulaire au MC, et Jupiter/Cancer se lève, aspecte le MC et Vénus.
L’Eau
apparaît avec Neptune angulaire au DS, au sextile du MC en outre, il est
Maître d’une triplice Soleil/Mercure/Uranus en Poissons. L’AS est dans le signe
lunaire du Cancer, et la Lune qui approche de la culmination est en aspect de quadrature avec
l’AS : Eau-Air.
Frédéric MUSCAT
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